Quelques photos détourées de revolvers réglementaires européens fin XIXme.

Pour parfaire mes techniques de retouche me suis "amusé" à détourer quelques photos de mes revolvers réglementaires fin XIXme (modèles de 1873 à 1898).
Je vous fais découvrir certains des résultats obtenus :

Un duo de MAS 1873 (Marine) et de Reichrevolver M79 :


Avec la vue côté gauche du 1873 Marine :


Et les deux côtés du M1879 :


Un Nagant modèle 1883 (simple action seulement, en 9,4mm Nagant) :


Un 1878 suisse ("Warnant & Schmidt"), vu de droite :


Et en vue gauche :


Un Glissenti hybride (mécanisme Chamelot-Delvigne dans une carcasse de Bodéo !) :


Un M73 hollandais OM (Bergansius) côté gauche :


Un Rast & Gasser 1898 côté droit :


Ces images sont loin d'être parfaites car obtenues au fur et à mesure de mes tests de détourage. J'ai varié la couleur du fond... mais ce n'est pas toujours réussi ! (Il ne faut que quelques secondes pour le changer : ouf !).

A ce stade, je suis arrivé à définir le type de prise de vue qui évite de passer trop de temps à manier le "pinceau" pour finir le travail : objet bien écarté du fond (pour éviter tout reflet de fond coloré), fond clair uniforme, lumière pour un contraste maximum, mais sans trop d'ombres.

Il me reste à trouver un logiciel de retouches photos plus performant que celui - gratuit - que j'utilise (Paint Shop Pro V4).

Je suis preneur de tous vos conseils sur la pratique du détourage.

Intéressant le travail avec paint shop, comme je ne suis pas trop doué dans ce genre de logiciel je vais essayer ...

Merci CLOSDELIF pour ton appréciation sur mon travail, et ma "collection". Mais si seulement elle se limitait aux réglementaires... Je me plais surtout à restaurer chacune de mes acquisitions, mais aussi à essayer d'en obtenir la meilleure précision au tir. Alors la place de stockage et le temps commencent à me manquer !

Merci à Corto Maltese et St Etienne pour vos suggestions. Je vais tester la version V7 gratuite de Photofiltre, mais j'ai peur que le détourage en mode vectoriel nécessite la version "studio". Illustrator me semble quand même un logiciel pour pros et je n'ai utilisé à mon niveau, en vectoriel et en amateur, que des programmes pour des dessins de plans ou de circuits imprimés. Mais les résultats d'armes "vectorisées" sont impressionnants !

Avec tous les logiciels de retouche il faut soigner la photo de base. Le fond doit être le plus possible uniforme, d'une couleur bien différente de celle de l'arme sur ses pourtours. Cette arme doit être assez écartée de ce fond (par des supports ponctuels) pour que les interstices (autour du barillet par exemple) soient bien éclairés et apparaissent nettement. Ne jamais oublier que les fonds colorés se reflètent sur les côtés de l'arme, d'autant plus que l'arme est claire et surtout brillante. Un fond blanc ou noir serait l'idéal, mais il faut alors régler la luminosité de l'appareil photo, si l'ajustement est automatique, pour garder un maximum de contraste.

J'ai essayé quelques logiciels proposés en version gratuite ou "démo" sur le web, avant de me lancer dans un achat ou un abonnement payant. Mes premiers résultats de tests :

Photoroom : logiciel accessible à distance, utilisant l'IA, qui permet de rapides et bons détourages. Mais une retouche finale est souvent nécessaire (pour les interstices entre carcasse et barillet par exemple). Démo gratuite ne permettant pas la sauvegarde sur fichier du résultat, mais qui autorise la capture d'écran (avec un logo du logiciel en bas à droite). Je n'ai pas essayé la version complète, payante.
Exemples "bruts" obtenus avec ce logiciel :

(il a été phosphaté)


(Il reste à le rebronzer)

On voit bien qu'il reste des retouches à faire, surtout autour des barillets.

Adobe Express : logiciel gratuit de Adobe, limité mais avec un module de détourage automatique assez performant. Permet de récupérer indirectement ses fichiers travaillés sur Google Drive, pour les fignoler... avec un autre logiciel.

Photopad : retouche "généraliste", sans outil de détourage assisté par l'IA mais permettant, en version gratuite, de sauvegarder ses fichiers modifiés. L'outil "baguette" est efficace pour définir une zone à effacer mais il ne sélectionne que sur le critère de la couleur, avec un ajustement sur la nuance.

PaintShop Pro, que j'utilise en version 4 (qui était encore gratuite), n'est plus maintenant disponible qu'en version payante.

Vous pouvez tous vous amuser gratuitement avec les 3 logiciels ou accés internet ci-dessus.

Bonjour,

Je trouve tes détourages de très bonne qualité, sachant que tu utilises des logiciels gratuits, lesquels n'offrent pas les outils sophistiqués des logiciels payants : donc, bravo !

Pour ma part, j'utilise les versions successives de Photoshop depuis plus de vingt-cinq ans, mais je dois préciser que c'était dans le domaine professionnel.

Je continue de l'utiliser pour détourer les armes de ma collections. Voici quelques exemples :





Model 1851 Navy Original Metallic Cartridge Richards-Mason Conversion, .38 Calibre
Ce modèle était fabriqué par Colt sur la base d'un 1851 Navy. L'exemplaire ci-dessus porte le numéro de série 33. Il devrait être à percussion annulaire, compte tenu de son petit numéro, mais il est à percussion centrale. Ceci s'explique par le fait qu'il a été fabriqué pour l'agence Colt de Londres. Le voici dans son coffret Colt original, avec accessoires et quelques cartouches :



En effet, les cartouches à percussion centrale n'étaient pas encore répandues en Amérique, alors que l'Angleterre les utilisait déjà. Cet exemplaire était prévu pour tirer du .38 Eley CF. Sur l'étiquette collée à l'intérieur du couvercle, on peut lire :

Colt's Patent Fire Arms Manufacturing
14 Pall Mall   S. W.
London

J'ai eu la chance de trouver un document qui indique que cet exemplaire faisait partie d'un lot de 25 expédié à l'agence Colt de Londres le 8 janvier 1872. Voici la désignation du journal d'expédition :

25 O.M. Navy B.L. Revolvers C.F.   $ 350,00

O.M. signifie Old Model et désigne un 1851 Navy ; B.L. signifie Breech Loading (chargement par la culasse) ; C.F. signifie Central Fire ; le prix indiqué est celui du lot de 25, ce qui met ce modèle à $ 14,00 pièce.

Pour suivre, quelques Smith & Wesson :





Smith & Wesson No 3, First Model, 4th Issue, “American“ , .44 Calibre

Lorsque je l'ai acheté, cet exemplaire avait une triste allure : bronzage d'époque disparu, deux belles plaquettes, mais pas originales et de plus, collées sur la carcasse. Je l'ai confié à mon armurier préféré, Laurent Moussy, qui officie chez STAC Western Company, à Montesson, qui lui a redonné une nouvelle jeunesse.
Je sais que je vais faire hurler certains puristes qui considèrent comme un sacrilège de restaurer une armes d'époque, mais peu me chaut. Je suis certes collectionneur, mais je ne suis pas obsédé par la valeur de revente de mes armes. De plus, étant tireur, je considère que mes armes sont des outils qui doivent être entretenus.






Smith & Wesson No 3, Third Model Russian Contract, .44 Russian Calibre
Cet exemplaire, dont le canon porte un marquage en lettres cyrilliques, a été fabriqué en 1874, comme l'indique le marquage situé sur la carcasse, en haut de la plaquette gauche :

ОБР :
1874

J'ignore la signification des trois lettres cyrilliques (OBR en Français) placées au-dessus de la date.







Un Smith & Wesson, Second Model, First Issue, “ Baby Russian“, .38 Calibre
Ce premier modèle, reconnaissable au logement allongé de l'extracteur situé sous le canon, est le seul à avoir droit à l'appellation “Baby Russian“. Cet exemplaire, bronzé et dont les plaquettes sont en bois, fait partie des toutes premières fabrications.


Et on termine par mes deux revolvers français préférés :







That's all, folks !

Bravo pour le détourage : Photoshop :copyright: est l'outil logiciel rêvé pour cette opération... et je ne suis, à côté de toi, qu'un amateur dans ce domaine.

J'insiste quand-même pour ceux qui seraient tentés de nous imiter sur les précautions à prendre lors de la prise de vue des photos initiales. A mon avis (je me répète !) il faut éviter tout fond coloré trop proche de l'objet à détourer, surtout avec des armes polies : des reflets colorés apparaissent inévitablement sur les bordures, quelque-soit l'éclairage utilisé. Pour ma part j'utilise maintenant une "boîte à lumière" rudimentaire avec un fond blanc, (en corrigeant la luminosité, en pose automatique), et je pose mes revolvers sur des bouchons pour les écarter. Ce fond doit aussi être suffisamment éclairé au niveau des "interstices" (autour du barillet, entre chien et carcasse...) pour bien les délimiter au détourage.

Bravo aussi pour ta collection de revolvers. Je partage totalement ton avis sur la restauration des armes anciennes. Surtout quand elles ne sont pas du tout en état d'être présentées dans l'état de leur acquisition, comme c'est le cas pour la plupart des miennes. Après, toutes les opinions sur le "niveau" de cette restauration et les moyens que l'on y met en œuvre sont respectables, en fonction de l'état initial de l'arrme, de ses destinations envisagées (mise en vitrine, tir au stand...) et de la "valeur" affective que l'on peut avoir d'une arme retouchée... et parfois même ressuscitée !

J'aime bien, ce post, merci pour les photos

Pour faire de la "retouche" de photos, j'utilise un autre logiciel, appelé GIMP.

Pour supprimer le fond d'une photo et ne conserver que les objets du premier plan, il existe aussi un site internet gratuit.
Pour y accéder, tapez dans la barre de votre navigateur : remove.bg/upload français

En associant les deux, voici un exemple de ce qu'il est possible d'obtenir, avec un minimum de pratique :