Le sabre d‘officier d’infanterie Modèle 1882

La forme de la lame d’un sabre a longtemps été un sujet de préoccupation pour les militaires. Fallait-il une « Latte », lame droite parfaitement rectiligne pour frapper d’estoc avec la pointe ou était-il préférable d’avoir une lame courbe pour frapper de taille ? Nul n’avait la réponse.

La réponse apportée avec le sabre Mlle 1822, le « Bancal » était un compromis souvent considéré comme inacceptable.

Le colonel Dérué avait tenté d’apporter sa pièce à l’édifice dès 1870 mais son sabre à lame droite en T, type baïonnette 1874, dont la poignée et la monture était novatrice n’a jamais été adopté officiellement. On lui préféra plus tard le modèle réglementaire 1896.
Néanmoins de nombreux Officiers l’ont quand même adopté en version civil pour ses qualités d’estoc et surtout pour l’excellente protection de la main qu’il offrait.
Son coté non réglementaire a permis à bon nombre d’Officier d’adapter l’arme à leur goût ce qui fait que, aujourd’hui, il existe de nombreuses variantes de sabre type Dérué.

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Le modèle présenté n’est pas identifié avec certitude et j’accepterais volontiers d’avoir des avis argumentés sur ce sujet. Il s’agit probablement d’un modèle 1882.

La lame chromée est droite, c’est une Latte de 89 cm. Ses faces sont bombées et à double tranchant de la point à la garde. Sur chaque face il y a une gouttière, désaxée par rapport à la lame ce qui donne une section de lame en « S ».

Il n’y a pas de dos à cette lame donc le nom du fabricant est inscrit en écriture cursives sur les faces de la lame, sous la monture. On peut lire sur l’une d’entre elles « Coulaux » et sur l’autre Klingenthal ». Il y a également deux poinçons probablement civil : un « L » et un « C » couronné dans un ovale.

La monture a une poignée typiquement Dérué et est renflée en son milieu. Elle est en corne noircie, si elle était en bois recouverte de cuir (basane) ce serait un modèle de cavalerie. Le pommeau, est recouvert d’une calotte à longue queue. Le filigrane est à quatre fils, deux sont torsadés et deux autres plus fin accompagnent la torsade.

La garde en acier est à quatre branches qui se relient entre elles  pour ne former qu’une branche avec un œil à la jonction avec le pommeau pour le passage de la dragonne. Le plateau de se termine par un quillon court courbé vers le bas.
Le fourreau est en acier.

Il ne vous plait pas ce modèle 1822

passe le dans la rubrique "donne" du forum et tu seras fixé

Avec la Winch...
Le probleme est d'avoir la culture sur le sujet pour compléter ta présentation ...

ZR

Sympathique , mais pour moi l'usage de l'épée s' arrête en 1760 .

sinon quelques jours en 1837

Nous autres Européens, en cette fin de XIXème nous donnons plus dans la finesse et le raffinement

Il est vrai que nos lames ont surtout des fonctions de prestige et de commandement. Sauf peut-être la cavalerie mais était-il raisonnable de l'utiliser encore