Dagues Haute Epoque

Quelques dagues main gauche pré 17ème .
nato

En voilà de biens jolies choses

Je n'y connais pas grand-chose, mais j'admire...

Le poignées sont en fer aussi ?

Quel est cet impact sur la cuirassé?

Bonjour,

Sobriété et efficacité, j'aime beaucoup!
Les quillons recourbés ne permettaient-ils pas également de bloquer la lame adverse?

Bonne journée

merci pour vos commentaires.
-Pour bagnoz : sur le plastron de cuirasse c'est la marque du passage au banc d'épreuve de l'époque qui se faisait par le tir d'une balle de fusil "quelle bonne épreuve"

-Pour kirils : j'ai la même analyse que toi au sujet de l'inclinaison des deux quillons qui devaient en outre la protection de la main , éviter ou ralentir le glissement de la lame de l'adversaire...cqfd !

amitiés à tous , nato.

kirils a écrit:Bonjour,

Sobriété et efficacité, j'aime beaucoup!
Les quillons recourbés ne permettaient-ils pas également de bloquer la lame adverse?

Bonne journée

Les quillons recourbés vers le haut, et souvent également vers l'anneau, apportent effectivement une protection renforcée à la main qui tient la dague, celle-ci ayant pour objet d'aller activement chercher la lame adverse pour la bloquer ou l'écarter le temps d'utiliser l'épée.

DEUX nouvelles dagues haute époque pour Norman ,en l'état ! et un couteau Espagnol.

Les deux dagues me paraissent avoir été montées avec des lames d'épées cassées (la première a d'ailleurs été intégralement montée avec les vestiges d'une épée "de cour" dont on a enlevé (cassé? perdu?) la partie garde).

En Espagne, il se fabrique toujours des couteaux avec cette forme de lame. Ils sont utilisés par des chasseurs de sangliers pour aller servir un animal au ferme.
L'avantage de cette lame triangulaire est tout d'abord son excellente pénétration, mais aussi si le coup est mal porté et que la lame ne touche pas directement le cœur, sa largeur et son tranchant feront que les gros vaisseaux seront plus sûrement coupés que par une lame étroite.