Un Sabre d'Officier d'Infanterie Modèle 1821

vidocq80 a écrit:Oui c'est un domaine plus que passionnant, il suffit des fois d'avoir la chance d'en trouver un pour que l’intérêt à ces armes blanche grandisse.  

Corto Maltese a écrit:hé oui c'est là qu'est l'os !

Mais des sabres 1821, des 1845, des 1822, des 1829, etc ... , ça se trouve à longueur d'année.

Allez, rien que sur les 10 derniers jours sur Del.... :
https://www.delcampe.net/fr/collections/item/615454432.html
et aussi :
https://www.delcampe.net/fr/collections/item/628046464.html
Certes, ce ne sont pas des exemplaires Tip-top qualité musée, mais ça aussi, il y en a.

Pour ma part, j'ai mis une alerte sur ce site et chaque jour, je reçois toutes les nouvelles ventes "armes blanches".

Je vous suggère d'en faire autant, c'est tellement simple et même si tu n'achètes rien, ça te permet d'engranger plein d'infos et de te caler sur leurs valeurs.
Et, lorsque tu tiltes sur un beau sabre, ça te permet de mettre les premières enchères, ce qui donne l'énorme avantage d'avoir une longueur d'avance sur les autres.

A bientôt

Je trouve d'état de ce dernier sabre tout simplement exceptionnel, bravo et merci

Oooooups !
Tu as raison de me reprendre
Désolé pour cet amalgame. ...

St Etienne a écrit:Bonjour à toute la bande !

Comme promis, me revoici avec ... un nouvel exemplaire du sabre 1821.

Le voici :




Arme magnifique, complète et dans un état splendide. La lame est restée glacée, sans le moindre accident. Aucun jeu dans la poignée.

Merci encore pour cette belle présentation. Elle crée sans doute des vocations et encourage celles qui, comme la mienne, sont naissantes.

Me revoilà.

Et ce sera pour, faute de nouvelles lames, clore ma participation à ce fil.

Mais, comme toute fin de représentation, la troupe rassemblée sur la scène va se faire à nouveau admirer et applaudir.

Mesdames zé Messieurs, devant vos yeux ébahis, se tenant devant les décors de chez Drap Kaki Klair, dans des costumes en cuir véritable, voici la troupe "Modèle 1821" !



De haut en bas :
- Le sabre réglementaire d'Officier d'infanterie Modèle 1821, fait en Août 1822 à la Manufacture Royale du Klingenthal.
- Le sabre semi-réglementaire Modèle 1821, signé Bœrsch-Klingenthal.
- Le sabre Modèle 1821 "fantaisie".

Sortez les lunettes fumées, ça va flasher  
Faisant admirer les rondeurs de leurs magnifiques anatomies, les voici tous mis à nu    


Et enfin, gros plan sur leurs visages.

Et l'on pourra discerner comme un air de famille :



Mais ... semblables ? différents ?

Les réponses sont dans ce tableau final :



Je dois tout de même évoquer un manquant, c'est à dire le deuxième sabre que je vous ai présenté.
Il ne fait pas partie de ce tableau final, car monsieur s'est absenté et se trouve présentement à la campagne ...

La représentation est maintenant terminée.

Moi et ma bande "Modèle 1821", nous avons eu énormément de plaisir à échanger ici !

Merci à tous ! et à bientôt !

Maintenant, place à vos merveilles !

Excellente idée que ce tableau final, c'est top pour des newbies comme moi, un grand merci

Génial ....pas d'autre qualificatif ...

Merci de vos réponses !

J'en profite pour vous laisser cette annonce, encore un très beau 1821 disponible ...

https://www.delcampe.net/fr/collections/item/633576088.html

et bravo encore St Etienne pour tes remarquables posts .
bien amicalement   nato

Je remercie encore saint Etienne pour la qualité et la structuration de ses posts ,,  sans évoquer aussi la qualité parfaite des objets qu’il présente  , et si j’osais  je dirais : que ses posts sont des exemples (surtout pour moi),   des cas d’école de plublication’s « dans la mesure du temps disponible »et des compétences bien sûr .
Mais St Etienne engage deux sujets :

1 - les sabres Mod : 1821 destinés aux officiers d’infanterie de par le règlement officiel , et les sabres « fantaisie » personnalisés par leurs propriétaires .. .

2-des sabres caractérisés par l’affutage de leur  lame : l’aiguisage  , ou l’affutage ..(dixit St Etienne)  et je ne m’implique que dans ce dernier sujet  car j’ai eu en mains de très nombreux sabres passés à la meule  et de ce fait , je peux vous assurer que tous sans exception étaient affutés « à l’arrache »  comme celui que je vous ai montré  ( un officier de cavalerie  Ml  1822 / 99 ) mis en service en 1905 pour un officier de Gendarmerie à cheval   (casque de gendarmerie avec brosse et crinière  )

Concernant l’approche de cette  période trouble   de la préparation de la revanche et de la guerre de 14 que personne ne pouvait plus ignorer , il nous semble assez normal que les lames fussent affutées à la demande éventuelle du cavalier ou de l’officier ….  

Mais ce travail d’affutage  non « traité » (à ma connaissance)  ni  mentionné dans  les instructions du ministère car non généralisé .… il me semble que ce travail (de peu d’intérêt) ait pu être confié à  un  soldat (le grouillot ..) affecté aux corvées et aux basses besognes de l’armurerie régimentaire , avec pour but essentiel et unique : que ça tranche le jour « J » .!
-les principales lames   « affutées que j’ai pu voir »  étaient de la période du 18eme sciècle à 1815…pour le combat ….et  de 1854 à 1918…pour des raisons que je vous laisse imaginer ..
(il est important de souligner que dans la période  ww1   et ww2  ce sont surtout les baïonnettes  qui ont été affutées avec un soin tout aussi médiocre !.)

-Toutefois  , « on » peut tomber sur des sabres qui du fait de leur qualité et hors de toute raison de conflit ou de rang ont vu leurs lames affutées pour des raisons encore sombres et avec la permission de St Et   je vous montre succinctement « la lame d’un sabre d’officier d’infanterie et de de haut rang  ayant servi  la GARDE ROYALE qui fut affutée hors de toute raison militaire »

-juste un petit détail ….au sujet des fourreaux :  bien que ne doutant pas que vous ayez tous relevé les  différences ,…………   dont la principale  est la troisième garniture ..qui permet de revenir à deux suspentes du sabre  (à deux bélières , StEtienne  écrit   « d’active » , j’apporterais la nuance en disant, service « en campagne » ),  et qui permet de porter ce sabre dans une position plus « horizontale »  plus efficace au service   (les érudits ne me contrarieront pas ,au sujet de l’inclinaison  de l’objet  « les lansquenets  portaient leur épée sur l’épaule , les samouraïs à 30 degrés à la ceinture » , au combat ,cela permet  la mise en garde plus  rapide …mais …pour ce minuscule sabre  , en regard de l’histoire » certains officiers  , en service effectif avaient bien compris que plus le sabre était porté proche de la position horizontale  ,,,,moins il trempait dans la  merde du terrain (je rappelle que nous étudions  un sabre d’infanterie) à  usage des officiers de la piétaille …. !

- JE REVIENS AU SUJET   des lames aiguisées ou affutées pour vous présenter la lame aiguisée d’un sabre d’officier 1821  ! .
Et voilà, la question  …pourquoi  cette lame  a t- elle  été affutée hors de toute raison  ?

et pourtant , bien que vous sembliez être tous des tireurs érudits ....
vous mélangez ...le sabre affuté qui doit couper et trancher ....et le 1873 POLI , merci monsieur ...sans tenir compte de la différence entre un barillet ...poli ....dont le canon tire juste ..et un sabre qui coupe ...??

de mon point de vue (peut-être biaisé par mon intérêt pour l'usage effectif de ces armes en leur temps plus que pour leur collection), un sabre est aiguisé si son propriétaire à l'intention de s'en servir.

Dans le cadre des armes de terrain, ça se comprends aisément pour tout ceux chez qui le sabre est l'arme première (la cavalerie par exemple)

Une arme de cette qualité aiguisée me semble indiquer que son propriétaire était pointilleux sur l'honneur? Le duel était encore usité ce me semble, et chez les militaires, on préférait l'arme blanche pour régler ces questions à la lâcheté d’utiliser des pistolets...

3008nato a écrit:vous mélangez ...le sabre affuté qui doit couper  et trancher   ....et le 1873 POLI  , merci monsieur ...sans tenir compte de la différence entre un barillet ...poli ....dont le canon tire juste ..et un sabre qui coupe ...??

J'oserai, mais sans aucune certitude une hypothèse de bretteur "universel".

A cette époque, les écoles martiales sont nombreuses, conflits aidant. On tire, on ferraille, on lutte et on croise les poings. Surtout entre gentlemen dans des cercles privés.Ceux-ci étant presque toujours officiers d'active ou ex officiers.

Il n'est pas impossibles que certaines écoles de sabre ou certains maîtres d'arme privilégient les coups de taille et l'efficacité maximale avec une moindre amplitude de geste (et donc un enchaînement plus rapide).

bonjour et merci Corto , il est superbe ce document.
pourrais tu nous donner les références de ce bouquin STP ?

J'ai créé un seul fichier PDF, mais je vois qu'on ne peut joindre de fichiers dans les messages.

Je ne sais même pas si c'est possible en MP.