Couteau papillon de Poilu

Dans leur excellent ouvrage "les couteaux de nos soldats", les auteurs Gérard Lecoeur et Roger Rouquier nous apprennent que certains de nos poilus "nettoyeurs de tranchée disposèrent de couteaux hétérogènes dont un couteau de type "papillon".




Et voici l'exemplaire traité dans l'ouvrage.

Très intéressant, j'ignorais totalement cet emploi!
J'aime bien les Balisong.....j'en ai deux.

Je ne sais pas pourquoi, mais si il est tout à fait probable que des "poilus" aient utilisé un couteau "papillon", ce serait plutôt pour le "casse-croute", non ?

Je vois mal un "nettoyeur de tranchées" se pointer avec ce genre d'ustensile dans une tranchée "boche"...      

Jeppesen a écrit:Je ne sais pas pourquoi, mais si il est tout à fait probable que des "poilus" aient utilisé un couteau "papillon", ce serait plutôt pour le "casse-croute", non ?

Je vois mal un "nettoyeur de tranchées" se pointer avec ce genre d'ustensile dans une tranchée "boche"...      

Pour cela et toujours dans le même ouvrage ils disposaient d'une multitude de couteaux pliants.




Et même des premiers couverts de type tatoo


Un couteau papillon n'étant pas, et de loin, un pliant idéal pour casser la croute. Si tel avait d'ailleurs été sa vocation il n'aurait pas comporté de garde ou alors une garde symbolique. Ici les quillons sont quand même conséquents.

Par ailleurs, les auteurs traitent de deux autres couteaux pliants à vocation offensive



Ainsi que de tous les modèles fixes utilisés, de chasse, de cuisine et de baïonnettes retaillées

Effectivement, à l'époque, on pourrait dire qu'ils "on fait feu de tout bois"...si il ne s'agissait pas pas "d'armes blanches"

Il en allait de même "en face", où les dagues "de chasse" étaient nombreuses, en provenance du domicile du sldat, ou de "dons" de la population pour soutenir l'effort de guerre;

Le gouvernement français a même été amené à réutiliser des vieux couteaux "de bord" de la Marine Nationale, si je me souviens bien, et à "transformer" tout ce qui pouvait servir, en attendant "mieux"...mais les besoins n'ont cessés de grandir pendant le conflit.

Pour ce qui est du "couteau papillon" comme arme de combat pour les nettoyeur de tranchée, l'auteur du livre précise bien dans le texte (que je viens de lire): "...mais la solidité d'un tel couteau pour le combat reste relative"...ce qui signifie bien que ce ne pourrait être qu'un pis-aller...et confirme mon opinion sur le sujet.