LES GLAIVES

la famille des glaives .
il me semble que compte tenu des époques et le la grande diversité de ces armes  , il serait souhaitable de   : tout regrouper en un chapitre dans la seule famille des armes blanches pour éviter une dispersion préjudiciable à toute recherche ou complément d'information . (proposition à mettre au vote )

-comme le démontrent mes mauvaises habitude  ,je pense  , et bien souvent je ne mâche pas le travail , par manque de temps mais surtout pour que chacun découvre  que l'objet cité   "existe bien" et que chacun tire un profit immense dans  les débordements de sa recherche personnelle !

-PLACE aux glaives   et à l'expertise de Saint Etienne   en attendant la suite collective ....

Une bien belle "famille"

hello
cher maitre, tu nous gâtes encore sur ce forum avec des très belles pièces
amicalement
cro

Bonsoir à tous.

Je rebondis sur la proposition de l'ami Nato.  

Et je souscris à fond :

Le glaive c'est vraiment un thème en soi car cette arme a traversé le temps et les époques :
- glaives de l'antiquité
- glaives de l'ancien régime
- glaives révolutionnaires,
- glaives de la restauration jusqu'au second empire ...

Amis administrateurs : faut faire quelque chose ...

Inutile de parler des litres de bave que j'ai déversé sur mon clavier à la vue des glaives de Nato ...

A bientôt

Pas faux, mais...

Autant le "glaive" de l'antiquité était "réellement" une arme, et même une arme innovante à une certaine période...

autant les glaives des époques suivantes (ancien régime, révolution, etc) ont plutôt été des "ornements quasi romantique", et au mieux, ont servis de machette d'abattage lors des bivouacs.




(comment ça, un brin provocateur ?    )

Certes, effectivement, le glaive antique est novateur, alors qu'un "coupe-choux" 1831 est davantage la marque d'une élite en même temps qu'un objet à la mode.
Que toute l'Europe a abondamment copé, adopté aussi aux USA.
Certes.
Cependant, si nos Sapeurs-Pompiers portent un glaive, c'est parce qu'il fallait bien garder les biens sinistrés.
Et ils ont choisi un glaive et non un sabre ...
Donc, tout de même une utilité réelle ....
A bientôt !

Choisi, choisis....je pense plutôt "qu'on" à choisit pour eux

Oui et non ...
Les pompiers de province s'équipaient comme ils l'entendaient ... et en fonction aussi de leur budget.

Et oui...et c'est "là" un point fondamental: pas mal de "glaives" disponibles à une certaine époque...et aussi beaucoup moins cher qu'un sabre, tout en gardant un certain "prestige".

et même "sans".....

Jeppesen a écrit:et même "sans".....  

là faut voir !!! je n'ai pas l'image de la cantinière sexy en tête, ou alors elle cuisine pas !!!!

C'est vrai que les quelques représentations de cantinières datant de cette époque épique (ça va rappeler des trucs à certains ) ne feraient pas "lever un glaive" de nos jours...

Jeppesen a écrit:C'est vrai que les quelques représentations de cantinières datant de cette époque épique (ça va rappeler des trucs à certains  ) ne feraient pas "lever un glaive" de nos jours...

ho ….

En regardant "Un Trésor dans vôtre Maison" j'y ai vu ce que le Commissaire-priseur a désigné comme "Un Glaive de Sapeur suisse Mle 1842" avec son fourreau et son gousset (estimé 200 Euro, parti à 190)
Il était "Régimenté" (dixit l'expert) et se présentait avec une poignée quasi-identique;du moins aux yeux d'un non-initié comme moi; à celle du 1831 français.
La lame en revanche était assez différente avec des bords rectilignes avec des dents de scie sur un coté typique des Faschinenmesser (couteaux à fascines) germaniques.Selon le propriétaire il provenait de Suisse alémanique.
En cherchant un peu sur le net j'ai trouvé çà
https://www.catawiki.eu/l/28175281-suisse-sig-neuhausen-feldartillerie-faschinenmesser-m-1842-52-der-eidgenossischen-armee-epee-courte
https://www.catawiki.eu/l/32870695-suisse-a-brast-aarau-artillerie-faschinenmesser-baionnette-rare

En fait, notre 1831 a été copié partout.
Aux USA, en Russie et en Suisse ou le 1842 des sapeurs est utilisé jusqu'à la veille de la Grande Guerre.
Mais pas en Grande Bretagne ... ah no! ... on n'allait tout de même pas imiter un truc fait chez (on se pince le nez) les froggies !

pour infos a l'origine les forges du saut du Tarn appartenais au sieur Joseph Garrigou et Alexis Massenet qui était tout deux aussi patron des forges du Bazacle a Toulouse Soult ministre de la guerre en était aussi actionnaire,en septembre 1831 une grosse commande de sabres fut passée a Léon Talabot frères a paris et qui deviens patron des forges et aciéries du saut du Tarn en 1832 alors qu'il était que le troisième jusque là. vue sa position avec les forges du Bazacle Soult préfère donner la commande a Talabot donc ces glaives on bien été forgés au saut du tarn mais aussi peut être fini au Bazacle je dit bien fini

Wagram, tu es trop modeste.

Car il faut souligner ta démarche d'avoir pris le sujet au sérieux et rencontré personnellement un ingénieur de l'usine, à la retraite, et qui a lui-même exploré sur le sujet (archives, lettres, etc, ...)
Il a fini par te donner les précisions concernant Garrigou et Massenet, patrons de la forge de Bazacle à Toulouse, et leur accointance d'avec le Maréchal Soult.

Tu ne l'écris pas, mais je déduis que Talabot et son frère ne sont intervenus qu'après que la fabrication des glaives Mle 1831 n'ait été apportée par Soult aux associés Garrigou - Massenet, car (probablement) leur forge de Toulouse (Bazacle) avait trop de commandes et ne pouvait pas assumer.
C'est à ce moment que la forge du Saut du Tarn des frères Talabot a pris en charge les sabres de troupe à pied 1831.

C'est bien ça ?

En tout cas, ça avance bien !

Peut-être qu'un jour on aura des précisions sur les différents "trafics d'influence et recel, corruption et recel" à imputer au Maréchal Soult ... une histoire à faire baver médiapart ...

on ne peut pas dire trafic d'influence bien au contraire étant actionnaire des forges du bazacle il préfère donner la commande a un autre qu'aux  forges du Bazacle  c'est sa qu'il fallait lire de ce fait c'est Talabot qui récupère la commande

Merci sujet savoureux ....

J'ai cherché sur le fofo, mais j'ai pas retrouvé les posts anciens concernant le thème !

pour avoir discuté avec Wagram les éléments apporté par cet ancien ingénieur des usines du Saut du Tarn (qu'il soit ici infiniment remercié du temps pris à éclaircir ce point de détail de l'Histoire), nous avons effectivement déduit que la démarche de Soult était plutôt honorable: ne pas apporter un contrat d'état à une entreprise dont il est directement actionnaire, ne serait-ce que pour éviter les accusations de conflit d'intérêt.
N'ayant pour l'instant trouvé aucune mention d'une entreprise "Talabot Frères à Paris" doté d'une quelconque capacité de production, je suppute* que cette raison sociale fut créée de toute pièces pour encadrer la fabrication sous contrat de ces glaives par les forges de Saint Juery, que Joseph Léon Talabot allait ensuite reprendre en 1832.

Si la forge des lames au Saut du Tarn est donc avérée, reste à déterminer où les montures ont été faites? La sidérurgie et la fonte de bronze ne sont pas nécessairement alliées. Et où le montage des lames a pu être effectué?


(*ce n'est pas sale...)