Armes du pays de Siam

Très intéressant...et qui confirme mes propos d'il y a ...presque 5 maintenant (2018, il me semble ?).

D'autant que "si" les français (ou un autre peuple "européen") avait voulu coloniser le territoire du Siam à l'époque, les thaïs n'auraient pas eu un armement plus "moderne" que ceux de leurs voisins...

et les japonais, à le même période, n'était pas de taille non plus (et avaient d'autres soucis et objectifs, de toute façon, que de "défendre" (ou soumettre à leur hégémonie, plutôt) leurs voisins asiatiques).

C'est bien des raisons "politiques" (et financières, mine de rien, ça coûte de l'argent de "coloniser", avant d'en rapporter..éventuellement....



P.S: le hasard :je suis justement aller au restaurant thaï près de chez moi, ce midi, avec un copain

SALUT BATAIR...
comme j’apprécie tes publications "exotiques"   je ressors quelques photos jamais publiées  concernant ....ce que j'appelle  : "le Tonkin" . dans mes collections , bien modestes de : env 90 pièces  d'époque . , mais présentes .
tu es le maitre du savoir et je te laisse l'expertise , ha  ha !

90 pièces...

Jolie lame. Le fait d'avoir un peu parcouru la région et pratiqué les formes de combat exotiques ne fait pas de moi un sachant.

Le terme Golok (on rencontre aussi Parang) est générique et veut juste dire "coutelas" ou "machette" en idiome commun d'Indonésie.

Cette forme à lame droite recurve de type bolo semble plutôt originaire de Sumatra.

Il en existe d'autres telles que plus semblables à nos machettes avec une forte lame s'élargissant vers la pointe qu'on trouve en Indonésie et dans le nord des Philippines.


En Malaisie les Goloks sont plus courts, à lame toujours courbe et très associés à la pratique des arts martiaux locaux, les Silat.


Le mien et son alter ego d'entraînement propre à la pratique du Silat Gayung


L'absence de garde le destine à privilégier le travail de taille et la légèreté aux enchaînements rapides en vue de la mise hors de combat. Comme souvent, usage mixte utilitaire/combat.

Une constante, malgré les formes et longueurs de lame différentes le busc arrière figurant un animal stylisé selon la tradition animiste de ces contrées.

A noter aussi la symbolique formée par le fourreau associé au manche qui est souvent très travaillé toujours dans cette symbolique animiste. C'est très marqué sur le modèle proposé par NATO et encore plus sur les Kriss.

A noter que certaines unités régulières modernes ont en dotation une version moderne de Golok (qui est devenu un modèle). C'était déjà le cas du corps expéditionnaire Australien en Birmanie.


Et encore en dotation régulière étendue aujourd'hui.

J'ajoute que, au vu de la qualité de ce que tu nous proposes régulièrement, je suis preneur de photos de tes 90 pièces "Tonkinoises" et tant pis pour la géographie.

Bonjour à tous et salut à Bateracht.
-suite à tes parutions , je ressors des photos d'une collection qui est encore en caisse et datée du 10.04.2008 (env 40 pièces) que nous avions appelé "collection du TONKIN " aussi je te laisse nous faire les identifications ....car pour moi , c'est du Chinois !

Celle-ci est typiquement un sabre des Dayaks de Borneo, le Mandau.



Pour moi celle-ci est effectivement originaire du Tonkin, on trouve souvent de ces sabres d'inspiration coloniale avec garde intégrale


Possible au Tonkin mais plutôt d'origine Chinoise. Le fourreau semble dépareillé.


Mais je connais mieux les armes de la zone Khmère que d'influence sinisante.

Description d'un Mandau