De la naissance des chars de combats au FT17
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De la naissance des chars de combats au FT17
Deux mille ans avant J.-C., des chars de guerre ont été utilisés entre autres par les Egyptiens. C’était des plates-formes mobiles qui permettaient aux soldats équipés d’arcs de pouvoir tirer leurs flèches protégés par un toit.
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Les éléphants d’Hannibal n’étaient-ils pas aussi les prémisses du char de combat capable d’impressionner, de terroriser et d’écraser tout sur son passage ?
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On retrouvera, également, le concept du char de combat au Moyen-âge puis en 1484 où, Léonard de Vinci en imaginera un et le dessinera.
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L’idée poursuivra son chemin avec l’arrivée de l’ère industrielle et c’est en Angleterre en 1885 que James Cowen déposera le premier brevet pour un véhicule blindé sur la base d’un tracteur à vapeur.
En France, c’est au Colonel Estienne, artilleur et ingénieur sorti de Polytechnique en 1882, que nous lui devons son développement et sa réalisation. Estienne fut surnommé le « père des chars », et sera élevé au grade de Général. Il œuvra pour réaliser l’objectif fixé qui était de pouvoir fabriquer un véhicule capable de franchir un fossé de 1,5 mètre de large et un réseau de barbelés. Ce véhicule devait de plus transporter un canon ou une mitrailleuse. Cette ambition, pu se concrétiser lorsqu’aux Etats Unis en 1906 Benjamin Holt mit en application, sur un tracteur agricole, l’invention de David Robert.
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Cette invention, « la chenille », avait été créée initialement pour répartir le poids, sur une grande surface, de lourds véhicules devant se déplacer sur des terrains boueux. En 1915 le premier canon de 75 fut monté sur le tracteur à chenilles américain. Le principe du char français était né il lui donna le nom d’artillerie d’assaut.
A la même époque, les Anglais mirent au point en septembre 1915 un engin blindé similaire le « Little Willie » qui sera suivi par un second modèle le « Big Willie ». Cent véhicules du type Mark I seront fabriqués en février 1916. Certains franchiront la manche dans la plus grande discrétion pour participer aux combats le 15 septembre 1916 à Flers-Courcelette dans la somme.
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La France, en Août 1916, par l’intermédiaire du Général Estienne, avait pourtant tenté de convaincre sans succès (heureusement) les Britanniques de n'employer leurs chars que lorsque ceux des Français seraient prêts. Le Général Estienne avait une autre vision du char de combat et avait négocié avec Louis Renault la construction d’un char léger. Il est évident que cette décision d’engager des pourparlers avec nos alliés anglais était une décision politique et économique. Elle ne tenait pas compte des besoins immédiats sur le terrain pour venir en aides à nos soldats qui mouraient dans des combats sans espoirs. Ils avaient besoin de ces chars même s’ils ne le savaient pas encore car c’était une redoutable arme secrète.
Pour l’expédition en France des Mark I anglais, afin de tromper les Allemands, les containers qui les transportaient étaient marqués « Tank » (ce qui veut dire « réservoir » en Anglais) ce nom leur restera. Ce sera la première fois qu’un véhicule blindé lourd apparaîtra sur la ligne de front. La fierté du commandement militaire français en prit un coup.
Les véhicules légers blindés étaient connus dès 1902. Lors de l’exposition de voitures de Paris, la Société Française Charron, Girardot présenta un véhicule blindé de 3 tonnes la Voight automitrailleuse.
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Construit sur la base d’une voiture de tourisme elle était capable de se déplacer à 40 Km/h et était équipé d’une tourelle munie d’une mitrailleuse Vickers. Son blindage était constitué de plaques d’acier au nickel d’une épaisseur de 6 mm. Malgré un avis favorable des observateurs militaires présents sur le salon, ce concept restera au stade de prototype car sont coût fut jugé prohibitif.
A la même époque l’Autriche présentait, elle aussi, une automitrailleuse Daimler qui fut également refusée. IL est vrai qu’il n’y avait pas urgence, nous n’étions pas encore à la veille de la Grande Guerre qui sera l’élément déclencheur mais tardif pour la modernisation de l’armement.
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Afin de combler rapidement son retard la France travaillait aussi sur l’élaboration d’un char de combat en attendant le char Renault. Le premier véhicule blindé opérationnel, digne de ce nom était le « Char casemate » proposé par les établissements Schneider le CA1. D’un poids de 13 tonnes, il se déplaçait à 8 km/h, et était équipé d’un obusier de 75 mm.
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Dans une casemate latérale il y avait deux mitrailleuses Hotchkiss. Une commande de 400 chars fut passée en février 1916. Ils ne subiront le baptême du feu que le 16 avril 1917 à Berry au Bac. Ces chars étaient trop lourds et peu maniables. Ils étaient dans l’incapacité à franchir de gros obstacles. Ces défauts était connus avant l’engagement du 16 avril. Est-ce pour ne pas laisser le monopole aux tanks britanniques que l’état major fit la sourde oreille ? Toujours est-il que 40% des chars engagés furent détruits.
Les Mark IV du « Tank Corps britannique » gardaient leur supériorité. Leur effectif passa à près de 400 pour la bataille de Cambrais le 20 novembre 1917.
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Toujours à la même époque, et au même moment, un autre char français tenta de s’imposer. Il était né de la rivalité de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt - F.A.M.H. à Saint-Chamond et de Schneider. Ces deux sociétés auraient dû fabriquer le même char et répondre ensemble à la commande de 400 unités. Chacun voulait y apporter son amélioration personnelle. Pour F.A.M.H., le soldat Pierre Lescure modifia le poste de combat, le Lieutenant Fouché améliora la suspension pour un meilleur comportement en tout terrain.
Chez Schneider l’ingénieur en chef Eugène Brillé refusa ces modifications et repris la forme général du char en y intégrant une queue de son invention pour faciliter les franchissements de fossés. Il s’en suivi des problèmes de partage de royalties concernant les brevets. Dès lors, le contrat fut rompu et la F.A.M.H. usa de son influence auprès du gouvernement pour faire modifier le cahier des charges en imposant un canon long de 75. Cela lui permettait de fabriquer son propre modèle. Le premier char Saint-Chamond fut présenté en septembre 1916.
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De son coté le Général Estienne n’était pas resté inactif. Il établit conjointement avec Renault et son adjoint de Boulogne Billancourt Monsieur Serre le cahier des charges de ce qui sera le future FT 17 Renault. Il devra être rapide, souple avec des chenilles performantes, d’une conduite facile avec le personnel de bord isolé du groupe motopropulseur par une cloison anti feu. La ventilation intérieure devra être énergique. Son poids devra être inférieur à six tonnes et son équipage réduit à deux hommes.
Pour répondre à cette demande, la firme de Billancourt eut une idée forte innovante. Le char sera construit autour d’un moteur et de ses chenilles. Viendra ensuite une caisse blindée qui s’adaptera à cet ensemble avec une tourelle pouvant pivoter sur 360°. La première maquette est présentée en octobre 1916 et 50 chars seront commandés.
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Ces chars devaient être livrés en trois mois mais suite à des problèmes, liés à l’armée et à l’administration, d’ordre en contre ordre, il faudra attendre le 17 mars 1917 pour les premiers essais au camp de Champlieu. A la suite de ces essais concluants, une première commande de 1 000 chars FT 17 sera passée.
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Les délais, une nouvelle fois, ne furent pas respectés. Il y eut des problèmes de livraisons de tôles d’acier en provenance d’Angleterre ainsi que de la sous-traitance des établissements FICHET qui devaient produire les carcasses. Les difficultés s’aggravèrent avec une nouvelle commande de 3 500 pièces le 20 juin 1917. Pour satisfaire aux commandes elles furent réparties entre plusieurs constructeurs automobiles : 1850 pour Renault, 800 pour Berliet, 600 pour Schneider, 280 pour Delaunay Belleville.
Lors des premières livraisons, les chars n’étaient pas opérationnels car l’armement n’avait pas été commandé. Ce n’est que le 5 juillet 1917 qu’une première commande de 600 canons de 37 mm fut passée. Suivra une seconde de cent puis une troisième de 1 300 le 5 octobre 1917. Problème d’argent ou volonté de freiner le projet ?
Lors de la grande offensive allemande du 21 mars 1918, il n’y avait que 182 chars FT 17 de livrés. Le 11 novembre 1918 seuls 3 177 Renault FT 17 tous armés du canon ou de la mitrailleuse ont été livrés sur 4 000 de commandés. La qualité n’était pas à la hauteur des attentes, la commission de réception en refusa plus de 250.
Du 31 mai 1918 au 11 novembre 1918 les chars Renault FT 17 prirent part à 3 293 engagements et 440 chars furent détruits.
Dan
Nota : toutes les quantités énoncées peuvent être soumises à cautions car selon les sources ces chiffres varient mais restent dans la même proportion.
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Les éléphants d’Hannibal n’étaient-ils pas aussi les prémisses du char de combat capable d’impressionner, de terroriser et d’écraser tout sur son passage ?
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On retrouvera, également, le concept du char de combat au Moyen-âge puis en 1484 où, Léonard de Vinci en imaginera un et le dessinera.
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L’idée poursuivra son chemin avec l’arrivée de l’ère industrielle et c’est en Angleterre en 1885 que James Cowen déposera le premier brevet pour un véhicule blindé sur la base d’un tracteur à vapeur.
En France, c’est au Colonel Estienne, artilleur et ingénieur sorti de Polytechnique en 1882, que nous lui devons son développement et sa réalisation. Estienne fut surnommé le « père des chars », et sera élevé au grade de Général. Il œuvra pour réaliser l’objectif fixé qui était de pouvoir fabriquer un véhicule capable de franchir un fossé de 1,5 mètre de large et un réseau de barbelés. Ce véhicule devait de plus transporter un canon ou une mitrailleuse. Cette ambition, pu se concrétiser lorsqu’aux Etats Unis en 1906 Benjamin Holt mit en application, sur un tracteur agricole, l’invention de David Robert.
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Cette invention, « la chenille », avait été créée initialement pour répartir le poids, sur une grande surface, de lourds véhicules devant se déplacer sur des terrains boueux. En 1915 le premier canon de 75 fut monté sur le tracteur à chenilles américain. Le principe du char français était né il lui donna le nom d’artillerie d’assaut.
A la même époque, les Anglais mirent au point en septembre 1915 un engin blindé similaire le « Little Willie » qui sera suivi par un second modèle le « Big Willie ». Cent véhicules du type Mark I seront fabriqués en février 1916. Certains franchiront la manche dans la plus grande discrétion pour participer aux combats le 15 septembre 1916 à Flers-Courcelette dans la somme.
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La France, en Août 1916, par l’intermédiaire du Général Estienne, avait pourtant tenté de convaincre sans succès (heureusement) les Britanniques de n'employer leurs chars que lorsque ceux des Français seraient prêts. Le Général Estienne avait une autre vision du char de combat et avait négocié avec Louis Renault la construction d’un char léger. Il est évident que cette décision d’engager des pourparlers avec nos alliés anglais était une décision politique et économique. Elle ne tenait pas compte des besoins immédiats sur le terrain pour venir en aides à nos soldats qui mouraient dans des combats sans espoirs. Ils avaient besoin de ces chars même s’ils ne le savaient pas encore car c’était une redoutable arme secrète.
Pour l’expédition en France des Mark I anglais, afin de tromper les Allemands, les containers qui les transportaient étaient marqués « Tank » (ce qui veut dire « réservoir » en Anglais) ce nom leur restera. Ce sera la première fois qu’un véhicule blindé lourd apparaîtra sur la ligne de front. La fierté du commandement militaire français en prit un coup.
Les véhicules légers blindés étaient connus dès 1902. Lors de l’exposition de voitures de Paris, la Société Française Charron, Girardot présenta un véhicule blindé de 3 tonnes la Voight automitrailleuse.
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Construit sur la base d’une voiture de tourisme elle était capable de se déplacer à 40 Km/h et était équipé d’une tourelle munie d’une mitrailleuse Vickers. Son blindage était constitué de plaques d’acier au nickel d’une épaisseur de 6 mm. Malgré un avis favorable des observateurs militaires présents sur le salon, ce concept restera au stade de prototype car sont coût fut jugé prohibitif.
A la même époque l’Autriche présentait, elle aussi, une automitrailleuse Daimler qui fut également refusée. IL est vrai qu’il n’y avait pas urgence, nous n’étions pas encore à la veille de la Grande Guerre qui sera l’élément déclencheur mais tardif pour la modernisation de l’armement.
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Afin de combler rapidement son retard la France travaillait aussi sur l’élaboration d’un char de combat en attendant le char Renault. Le premier véhicule blindé opérationnel, digne de ce nom était le « Char casemate » proposé par les établissements Schneider le CA1. D’un poids de 13 tonnes, il se déplaçait à 8 km/h, et était équipé d’un obusier de 75 mm.
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Dans une casemate latérale il y avait deux mitrailleuses Hotchkiss. Une commande de 400 chars fut passée en février 1916. Ils ne subiront le baptême du feu que le 16 avril 1917 à Berry au Bac. Ces chars étaient trop lourds et peu maniables. Ils étaient dans l’incapacité à franchir de gros obstacles. Ces défauts était connus avant l’engagement du 16 avril. Est-ce pour ne pas laisser le monopole aux tanks britanniques que l’état major fit la sourde oreille ? Toujours est-il que 40% des chars engagés furent détruits.
Les Mark IV du « Tank Corps britannique » gardaient leur supériorité. Leur effectif passa à près de 400 pour la bataille de Cambrais le 20 novembre 1917.
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Toujours à la même époque, et au même moment, un autre char français tenta de s’imposer. Il était né de la rivalité de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt - F.A.M.H. à Saint-Chamond et de Schneider. Ces deux sociétés auraient dû fabriquer le même char et répondre ensemble à la commande de 400 unités. Chacun voulait y apporter son amélioration personnelle. Pour F.A.M.H., le soldat Pierre Lescure modifia le poste de combat, le Lieutenant Fouché améliora la suspension pour un meilleur comportement en tout terrain.
Chez Schneider l’ingénieur en chef Eugène Brillé refusa ces modifications et repris la forme général du char en y intégrant une queue de son invention pour faciliter les franchissements de fossés. Il s’en suivi des problèmes de partage de royalties concernant les brevets. Dès lors, le contrat fut rompu et la F.A.M.H. usa de son influence auprès du gouvernement pour faire modifier le cahier des charges en imposant un canon long de 75. Cela lui permettait de fabriquer son propre modèle. Le premier char Saint-Chamond fut présenté en septembre 1916.
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De son coté le Général Estienne n’était pas resté inactif. Il établit conjointement avec Renault et son adjoint de Boulogne Billancourt Monsieur Serre le cahier des charges de ce qui sera le future FT 17 Renault. Il devra être rapide, souple avec des chenilles performantes, d’une conduite facile avec le personnel de bord isolé du groupe motopropulseur par une cloison anti feu. La ventilation intérieure devra être énergique. Son poids devra être inférieur à six tonnes et son équipage réduit à deux hommes.
Pour répondre à cette demande, la firme de Billancourt eut une idée forte innovante. Le char sera construit autour d’un moteur et de ses chenilles. Viendra ensuite une caisse blindée qui s’adaptera à cet ensemble avec une tourelle pouvant pivoter sur 360°. La première maquette est présentée en octobre 1916 et 50 chars seront commandés.
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Ces chars devaient être livrés en trois mois mais suite à des problèmes, liés à l’armée et à l’administration, d’ordre en contre ordre, il faudra attendre le 17 mars 1917 pour les premiers essais au camp de Champlieu. A la suite de ces essais concluants, une première commande de 1 000 chars FT 17 sera passée.
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Les délais, une nouvelle fois, ne furent pas respectés. Il y eut des problèmes de livraisons de tôles d’acier en provenance d’Angleterre ainsi que de la sous-traitance des établissements FICHET qui devaient produire les carcasses. Les difficultés s’aggravèrent avec une nouvelle commande de 3 500 pièces le 20 juin 1917. Pour satisfaire aux commandes elles furent réparties entre plusieurs constructeurs automobiles : 1850 pour Renault, 800 pour Berliet, 600 pour Schneider, 280 pour Delaunay Belleville.
Lors des premières livraisons, les chars n’étaient pas opérationnels car l’armement n’avait pas été commandé. Ce n’est que le 5 juillet 1917 qu’une première commande de 600 canons de 37 mm fut passée. Suivra une seconde de cent puis une troisième de 1 300 le 5 octobre 1917. Problème d’argent ou volonté de freiner le projet ?
Lors de la grande offensive allemande du 21 mars 1918, il n’y avait que 182 chars FT 17 de livrés. Le 11 novembre 1918 seuls 3 177 Renault FT 17 tous armés du canon ou de la mitrailleuse ont été livrés sur 4 000 de commandés. La qualité n’était pas à la hauteur des attentes, la commission de réception en refusa plus de 250.
Du 31 mai 1918 au 11 novembre 1918 les chars Renault FT 17 prirent part à 3 293 engagements et 440 chars furent détruits.
Dan
Nota : toutes les quantités énoncées peuvent être soumises à cautions car selon les sources ces chiffres varient mais restent dans la même proportion.
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
voila une belle étude sur un sujet passionnant .
encore une fois on se rend compte que la politique et les vieux gradés sont bons a noyer a la naissance . on est capable de concevoir des merveilles en France mais faut toujours des cons pour mettre des bâtons dans les roues et pisser dans les trous de serrures même si ça coute la vie a des milliers de jeunes hommes .
tiens je vais peut être re rentrer dans une église bruler un cierge en priant pour qu'on débarrasse le pays des enculeurs de mouches .
amicalement
cro
encore une fois on se rend compte que la politique et les vieux gradés sont bons a noyer a la naissance . on est capable de concevoir des merveilles en France mais faut toujours des cons pour mettre des bâtons dans les roues et pisser dans les trous de serrures même si ça coute la vie a des milliers de jeunes hommes .
tiens je vais peut être re rentrer dans une église bruler un cierge en priant pour qu'on débarrasse le pays des enculeurs de mouches .
amicalement
cro
Les hommes de l'age de bierre habitent des tavernes
ni dieu ni maitre
cromagnon 07- Old Timer
- Messages : 2598
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 65
Localisation : ardèche
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
J'aime beaucoup le FT17....Je collectionnais naguère les encriers le représentant !
Il me reste encore un exemplaire en modèle réduit statique.
Toujours dans ce merveilleux musée Néerlandais, Jos a souhaité m'aider à indiquer l'échelle :
Il me reste encore un exemplaire en modèle réduit statique.
Toujours dans ce merveilleux musée Néerlandais, Jos a souhaité m'aider à indiquer l'échelle :
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Je viens de rechercher , vainement , si j'avais gardé des photos de mes encriers FT 17....Mes recherches m'ont permis de redécouvrir ce rarissime fascicule(130 pages) d'époque ! (Je dois d'ailleurs me résoudre à le mettre en vente un de ces quatre )
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Très sympa le manuel !
Ça doit pas courir les rues ce genre de littérature.
Une histoire riche que ces petits chars...
http://www.armae.com/blog/le-long-tres-long-voyage-du-char-ft17.html
ZR
Ça doit pas courir les rues ce genre de littérature.
Une histoire riche que ces petits chars...
http://www.armae.com/blog/le-long-tres-long-voyage-du-char-ft17.html
ZR
Tout a été déjà dit. Mais comme personne n'écoute, il faut sans cesse recommencer.
Qui peut dire comme il brule, est dans un petit feu !
Garder le souvenir les choses qui auraient pu se passer.
Pas de couilles, pas de gloire !
je suis Charlie
UFA MEMBER
Zouaverifle- Messages : 1732
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 60
Localisation : Rhone Alpes
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Passionnante l'histoire de ce petit char vagabond....
Voici la photo du dernier FT qu'il me reste:
Voici la photo du dernier FT qu'il me reste:
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Il est sympa, tu te souviens qu'on avait parlé de ca ?
Au 1/16 cela fait un beau BB mais le prix....
http://www.amazon.fr/Takom-Renault-FT-17-Girod-Turret/dp/B00F7EGQ7U
http://www.militarymodelling.com/forums/postings.asp?th=93620
ZR
Au 1/16 cela fait un beau BB mais le prix....
http://www.amazon.fr/Takom-Renault-FT-17-Girod-Turret/dp/B00F7EGQ7U
http://www.militarymodelling.com/forums/postings.asp?th=93620
ZR
Tout a été déjà dit. Mais comme personne n'écoute, il faut sans cesse recommencer.
Qui peut dire comme il brule, est dans un petit feu !
Garder le souvenir les choses qui auraient pu se passer.
Pas de couilles, pas de gloire !
je suis Charlie
UFA MEMBER
Zouaverifle- Messages : 1732
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 60
Localisation : Rhone Alpes
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Sympa, mais beaucoup trop cher à mes yeux....
Pour un bricoleur, il est sans doute assez facile à réaliser en laiton ou en inox !
Pour un bricoleur, il est sans doute assez facile à réaliser en laiton ou en inox !
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
J'y pense de mon côté et pourquoi ne pas en faire un business avec une petite série....à voir.
Zr
Zr
Tout a été déjà dit. Mais comme personne n'écoute, il faut sans cesse recommencer.
Qui peut dire comme il brule, est dans un petit feu !
Garder le souvenir les choses qui auraient pu se passer.
Pas de couilles, pas de gloire !
je suis Charlie
UFA MEMBER
Zouaverifle- Messages : 1732
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 60
Localisation : Rhone Alpes
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Dans ma lointaine jeunesse (il y a 30 ou 40 ans...), il y en avait un à Maubeuge, je crois que c'était à côté d'un monument au morts. Je ne sais pas s'il y est encore...
Bienheureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière (Audiard)
Corto Maltese- Administrateur
- Messages : 4876
Date d'inscription : 04/01/2015
Age : 60
Localisation : 44
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
La caisse est "facile" à réaliser. ce qui peut poser problème ce sont les longerons avec le système de suspension et aussi les chenilles et leurs palettes ...
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Oui....C'est clair, bien qu'en choisissant une échelle assez importante (1/8me par exemple cela donnerait un jouet de 60 cm par 20 de large et 26 de haut....seulement !*), les palettes des chenilles deviennent probablement plus faciles à réaliser....
Une telle échelle offrirait sans doute l'avantage d'avoir de la place pour motoriser l'engin !
Bêtement, pour moi, c'est la tourelle arrondie qui me semble le plus difficile à réaliser, à moins de choisir de copier certains prototypes (ou petites séries je ne me rappelle plus) avec des tourelles en plaques assemblées....
On pourrait même penser à l'armer
*L'idéal est peut être 1/4...
Une telle échelle offrirait sans doute l'avantage d'avoir de la place pour motoriser l'engin !
Bêtement, pour moi, c'est la tourelle arrondie qui me semble le plus difficile à réaliser, à moins de choisir de copier certains prototypes (ou petites séries je ne me rappelle plus) avec des tourelles en plaques assemblées....
On pourrait même penser à l'armer
*L'idéal est peut être 1/4...
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Oui c'est à la tourelle octogonale dite omnibus que je pensais. la ronde demande beaucoup d'usinage ou de moulage ou de mises en forme car elle a aussi été faite en plaque rivetées
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
D'après Wikipedia que je cite ici, il y a bien eu des tourelles moulées....
"Au tout début, en 1917, ces chars de combat étaient équipés d'une tourelle moulée, qui fut remplacée par une tourelle octogonale et rivetée appelée « tourelle Berliet ». Enfin une nouvelle tourelle arrondie et moulée (tourelle Girod) suivit en 1918."
"Au tout début, en 1917, ces chars de combat étaient équipés d'une tourelle moulée, qui fut remplacée par une tourelle octogonale et rivetée appelée « tourelle Berliet ». Enfin une nouvelle tourelle arrondie et moulée (tourelle Girod) suivit en 1918."
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Il existait également une tourelle non armée la tourelle TSF dite signal pour un char (200 de produits) destiné aux transmissions.
Elle est plus grande et le char comprend 3 personnages (conducteur, observateur et transmetteur radio)
Je crois que Girod et Berliet sont les noms des sous traitants. Il existe également un constructeur Américain avec une production aux normes et concept Américain. ils sont différents des modèles Français Renault ...
Elle est plus grande et le char comprend 3 personnages (conducteur, observateur et transmetteur radio)
Je crois que Girod et Berliet sont les noms des sous traitants. Il existe également un constructeur Américain avec une production aux normes et concept Américain. ils sont différents des modèles Français Renault ...
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
"un nid" photographié par un Allemand en 40 quelque part en France...
Invité- Invité
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Super photos....
Gros nid même!
Il y a une queue posée par terre au milieu de la place...Et un char sans queue au fond !
Cela me rappelle que je dois avoir, quelque part, quelques photos de FT.....
Gros nid même!
Il y a une queue posée par terre au milieu de la place...Et un char sans queue au fond !
Cela me rappelle que je dois avoir, quelque part, quelques photos de FT.....
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Salut
J’ai regardé la faisabilité d’une éventuelle réalisation en métal d’un FT17 (1917) échèle 1/6.
Il serait préférable de faire la tourelle octogonale plutôt que ronde … rond c’est aussi faisable mais plus difficile
Il faudrait simplifier les chenilles type chaîne de vélo avec palettes simples soudée et adapter les barbotins.
Les roues tendeurs en bois cerclées de fer seraient également à simplifier, monobloc en bois ou plastique
éventuellement… seul les modèles de 1940 sont en tôle d’acier mais c’est faisable …
Le système de transmission moteur/barbotin, dans le cas d’une étude de motorisation (pas par moi), est irréalisable sans gros moyens. Soit il n’y aurait pas de motorisation, soit il faudrait voir la possibilité de mettre une transmission par flexible (câble) plus pignons et couronnes sur les barbotins (coûteux), soit modifier l’essieu et la poutre du chemin de roulement ainsi que les barbotins pour y adapter un arbre de commande au travers l’essieu modifié (pas très mécanique mais pour une maquette …)
Il y a quelques pièces techniques mais avec de la soudure ce doit être faisable.
La caisse n’est pas rivetée mais boulonnée donc il doit falloir environ 5 à 600 boulons tête bombée (pour être conforme) en M2 ou M3 longueur 8 ou 10 mm je n’ai pas encore regardé
Pour la tôle dans les zones blindée principalement verticale épaisseur 26/10 (2,6mm)
Pour les zones obliques sur la verticale 13/10 (1,3mm)
Pour les zones horizontale et oblique sur l’horizontal 10/10 (1mm)
Pour le façonnage des équerres d’assemblage 5/10 (0,5mm)
Plus divers métaux en barres, fil et ou en feuilles, du cuir, des ressorts, …
Ne pas oublier les plans d’études il reste des zones d'ombre et de réalisation
Beau projet
Dan
J’ai regardé la faisabilité d’une éventuelle réalisation en métal d’un FT17 (1917) échèle 1/6.
Il serait préférable de faire la tourelle octogonale plutôt que ronde … rond c’est aussi faisable mais plus difficile
Il faudrait simplifier les chenilles type chaîne de vélo avec palettes simples soudée et adapter les barbotins.
Les roues tendeurs en bois cerclées de fer seraient également à simplifier, monobloc en bois ou plastique
éventuellement… seul les modèles de 1940 sont en tôle d’acier mais c’est faisable …
Le système de transmission moteur/barbotin, dans le cas d’une étude de motorisation (pas par moi), est irréalisable sans gros moyens. Soit il n’y aurait pas de motorisation, soit il faudrait voir la possibilité de mettre une transmission par flexible (câble) plus pignons et couronnes sur les barbotins (coûteux), soit modifier l’essieu et la poutre du chemin de roulement ainsi que les barbotins pour y adapter un arbre de commande au travers l’essieu modifié (pas très mécanique mais pour une maquette …)
Il y a quelques pièces techniques mais avec de la soudure ce doit être faisable.
La caisse n’est pas rivetée mais boulonnée donc il doit falloir environ 5 à 600 boulons tête bombée (pour être conforme) en M2 ou M3 longueur 8 ou 10 mm je n’ai pas encore regardé
Pour la tôle dans les zones blindée principalement verticale épaisseur 26/10 (2,6mm)
Pour les zones obliques sur la verticale 13/10 (1,3mm)
Pour les zones horizontale et oblique sur l’horizontal 10/10 (1mm)
Pour le façonnage des équerres d’assemblage 5/10 (0,5mm)
Plus divers métaux en barres, fil et ou en feuilles, du cuir, des ressorts, …
Ne pas oublier les plans d’études il reste des zones d'ombre et de réalisation
Beau projet
Dan
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Merci pour ce premier jet amigo !
Je vais creuser tout ca et je reviens vers toi !
Un autre intervenant qui connais bien le travail du métal (il était aussi sur TCAR) serai aussi interessé par le projet...je vais te filer le contact par mail (ta boite mail n'a pas changée ?)
Cdt
ZR
Je vais creuser tout ca et je reviens vers toi !
Un autre intervenant qui connais bien le travail du métal (il était aussi sur TCAR) serai aussi interessé par le projet...je vais te filer le contact par mail (ta boite mail n'a pas changée ?)
Cdt
ZR
Tout a été déjà dit. Mais comme personne n'écoute, il faut sans cesse recommencer.
Qui peut dire comme il brule, est dans un petit feu !
Garder le souvenir les choses qui auraient pu se passer.
Pas de couilles, pas de gloire !
je suis Charlie
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Zouaverifle- Messages : 1732
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 60
Localisation : Rhone Alpes
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Que des idées excellentes et alléchantes !
Pour la motorisation, ou plutôt l'entraînement, pourquoi ne pas simplement prévoir,
-Soit deux courroies et deux moteurs genre machine à coudre ? Les courroies pourraient se faufiler derrière le barbotin avant qui les masquerait presque !
-Soit, toujours deux moteurs, entrainant chacun un court arbre latéral se terminant par petite roue dentée attaquant la chaîne de vélo par en dessous, les patins soudés étant au dessus ???
L'avantage de deux moteurs séparés est la simplicité de réalisation et la télécommande réalisable à peu de frais !
Pour la motorisation, ou plutôt l'entraînement, pourquoi ne pas simplement prévoir,
-Soit deux courroies et deux moteurs genre machine à coudre ? Les courroies pourraient se faufiler derrière le barbotin avant qui les masquerait presque !
-Soit, toujours deux moteurs, entrainant chacun un court arbre latéral se terminant par petite roue dentée attaquant la chaîne de vélo par en dessous, les patins soudés étant au dessus ???
L'avantage de deux moteurs séparés est la simplicité de réalisation et la télécommande réalisable à peu de frais !
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
la courroie est faisable et serait invisible dans le carter d'origine avec une petite modif.
Le court arbre est l'une de mes solutions au travers l'essieu mais il n'est pas mécanique car de part la conception de la poutre, la poutre ne tiendrait que sur une flasque (pas très grave pour une maquette mais pas jolie). normalement l'essieu traverse la poutre et prend appui sur les deux flasques. le barbotin tourne "librement' autour de l'essieu
la poutre également. Il est entraîné par une couronne dentée à remplacer par une roue à gorge c'est mieux.
Avec le demi axe de commande de la poutre, l'essieu ne traverse que la première flasque (fixation à voir)
Le court arbre est l'une de mes solutions au travers l'essieu mais il n'est pas mécanique car de part la conception de la poutre, la poutre ne tiendrait que sur une flasque (pas très grave pour une maquette mais pas jolie). normalement l'essieu traverse la poutre et prend appui sur les deux flasques. le barbotin tourne "librement' autour de l'essieu
la poutre également. Il est entraîné par une couronne dentée à remplacer par une roue à gorge c'est mieux.
Avec le demi axe de commande de la poutre, l'essieu ne traverse que la première flasque (fixation à voir)
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Imagine avec une palette soudée sur un maillon ...
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Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Oui....Super....Mais ce genre de soudure me paraît assez délicat non ?
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9128
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: De la naissance des chars de combats au FT17
Oui c'est de la micro soudure (brasure, étain, colle ...) il faut faire un essai ce n'est qu'une maquette ...
Pour les essais il y a ça : https://www.youtube.com/watch?v=AYkapoysYKM
La palette fait probablement 1,5 mm maxi
Pour les essais il y a ça : https://www.youtube.com/watch?v=AYkapoysYKM
La palette fait probablement 1,5 mm maxi
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