LEFAUCHEUX Modèle 1863 Marine Suédoise

Il s'agit d'un Lefaucheux modèle 1863 d'un contrat pour la marine suédoise, assez rare car ce contrat portait sur 1100 exemplaires.


En fait, c'est le modèle 1854 "adapté" pour la marine suédoise, avec une très légère modification de la crosse.

La même arme a servi, avec également une petite modification mineure, dans la marine française sous l'appellation de "modèle 1858".


Cette arme tire une munition de calibre 12 mm "à broche", munition à cartouche métallique, et donc bien en avance sur les "cartouches papier" des cap's and ball !

Le système de percussion "à broche" permettait de contourner le problème de la percussion annulaire: pas besoin d'avoir des étuis dont le culot s'écrase pour permettre la percussion, comme les "rimfire", avec la conséquence d'empêcher d'utiliser une cartouche de forte puissance. Là, l'étui peut être suffisamment solide, puisque la percussion se fait à l'aide d'un "percuteur à aiguille" installé sur le coté de la cartouche !

Ingénieux, même si beaucoup moins pratique que la percussion centrale...mais que les techniques de l'époque ne permettaient pas encore....

Un "kit" H&C permet de fabriquer facilement de telles cartouches, et d'utiliser cette arme sans soucis  

















Le cadre d'utilisation de cette arme a largement débordé le cadre de la France et des pays limitrophes, puisqu'elle a "servie" dans les "Colonies", mais aussi durant la "Civil War" US aux mains d'officiers des deux bords, en majorité de la CSA (Confederate State Army) cependant, les officiers de l'Union bénéficiant plus facilement d'un armement réglementaire.

Une arme attachante à plus d'un titre, et qui a une "allure" indéniable !

A que j'aime ça, admirer de belle pièce, superbe présentation. Bravo

il ressemble au civil ????

JLH4590 a écrit:il ressemble au civil ????

oui c'est quasiment le même
une arme très agréable au tir mais ne pas trop en demander coté précision surtout avec des cartouches issues du kit HC .elles sont trop anémiques et les balles arrivent de travers a 25 m .
on peut assez facilement en refaire avec des douilles de récup (280,7x64,45 ACP et autres) selon les alésages de chambre .
ce Lefaucheux est très solide et supporte sans broncher le double d'une charge HC .

En 1879 un certain nombre de ses revolvers sont transformer à la percussion centrale .

Un chien de percu centrale monté à queue d'aronde..c'est du beau..

en voyant le barillet:à quoi servait cette gorge autour de l’étoile?

mountain54 a écrit:Un chien de percu centrale monté à queue d'aronde..c'est du beau..

en voyant le barillet:à quoi servait cette gorge autour de l’étoile?

Je suppose que tu veut parler des ancienne encoche pour les balles à broche.
Ils servent maintenant de "témoin de chargement"

non,pas celle-là;la gorge circulaire qui est dans le meme alignement que les amorces,reliant les drageoirs.

mountain54 a écrit:non,pas celle-là;la gorge circulaire qui est dans le meme alignement que les amorces,reliant les drageoirs.

Ok celui-la ....    
Je n'en connais pas la vrai raison, mais je peux m'imaginer que après le fraisage la partie restante entre le deux ronds de culot devait être trop mince pour résister longtemps aux manipulations.
Une légère déformation de cette "paroi" restante devait rendre l'arme HS .... ce n'est que mon idée ....
Cette partie enlevée n’abîme pas la pointe du percuteur .... ??

sur les barillets pour cartouches a broches il n'y a pas besoin de lamage, donc il reste du métal
sur les percussions centrales il en reste beaucoup moins ou pas, comme écrit Eugène ça peut poser des problèmes de fonctionnement
faut pas oublier aussi que les machines a commandes numériques n'existaient pas, les tolérances de fabrication étaient beaucoup plus larges

oui,il restait fort bien peu de metal..l'enlever etait judicieux..

en en revenant à ce beau Lefaucheux modèle 1863,une question:je ne vois que la patte inférieure de la console pour assembler l'ensemble canon sur la carcasse..

pas de vis prenant sur l'axe du barillet?

Le canon est vissé sur l'axe central et maintenue en place par la vis de dessous.
Comme visible sur les deux image ci-dessous du LF 28. (un des tout premier revolver 1854)





Eugène L .

d'acc!

merci!

les illustrations que j'ai pu voir n’étaient pas assez précises.