Un fusil d'officier vers 1750
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Jeppesen
St Etienne
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Un fusil d'officier vers 1750
Bonjour à tous,
Aujourd'hui, je vous présente cet élégant petit fusil d'officier (ou de cadet) sous le règne du Bien-Aimé, le Roi Louis XV.
Il reprend le style des fusils modèle 1746 par sa platine, sa monture et ses garnitures, en beaucoup plus mince, plus léger et moins long.
Son calibre mesuré à la bouche est de 14,7 mm.
La platine est très belle et porte une signature malheureusement peu lisible.
On reconnaît cependant une platine 1746, un peu réduite avec 13,8 cm de long.
Un agrandissement sur le marquage :
En zoomant davantage, on peut commencer à déchiffrer :
La signature s'étend sur 3 lignes.
De haut en bas je déchiffre :
- Pr--lle ? un nom propre commençant par Pr ...
- Entr-pr... Entrepr(eneur) ?
- À Pa--s À Paris ?
Sous toutes réserves ...
Une vue du bassinet en fer montrant la lumière à son emplacement.
On note que le bassinet porte un garde-feu, appendice omis sur les platines 1777 et an IX.
Le retour du garde-feu sur la platine 1822 améliorera l'allumage ...
L'intérieur de la platine montre qu'il n'y a aucun marquage.
Toutes les vis sont dévissables, bien entendu, avec précautions :
L'emplacement de la platine dans la monture expose les goupilles de la détente et de l'axe du battant de bretelle :
La contre-platine et les têtes de vis bombées :
Le tonnerre et la queue de culasse ne portent aucun marquage. La vis de culasse et sa tête bombée :
La crosse, un dessin intermédiaire entre la forme "pied de vache" et la forme "française" :
La plaque de couche et son retour allongé :
Les garnitures du canon sont toutes retenues par un ressort à pivot.
Ici, la capucine. On note le fort aminci de la monture à partir de cet emplacement :
La grenadière. On remarque ici la forme triangulaire du battant de bretelle :
L'embouchoir, version réduite de celui du fusil 1746.
On note le guidon brasé au dessus du canon et faisant tenon de baïonnette.
L'ensemble écusson - pontet - sous garde. Le battant de bretelle en forme de triangle.
Le pivot du passant de bretelle assure le maintien du pontet par une goupille traversant la monture.
L'écusson fait écrou à la vis de culasse, mais il est aussi maintenu par la queue de détente tournant autour d'une goupille :
Enfin, reprenons les principales dimensions du fusil :
J'espère avoir pu vous intéresser, ce fusil très élégant valait bien une petite présentation.
L'arme était entièrement noircie aussi, j'ai dû entièrement la démonter, ce qui a été étonnamment facile, y compris pour extraire les ressorts des garnitures.
Dégraissage de la monture à l'acétone, puis plusieurs passes au sel d'oseille, vraiment un produit à recommander pour éliminer ou atténuer les traces noires qui s'étendaient au contact de toutes les pièces en fer.
La crasse, les suies de combustion de la poudre noire amalgamés aux produits gras - huile, graisse - ont pénétré le bois par un effet d'éponge et ont eu près de 280 années pour l'imprégner et le colorer.
Le traitement à l'acide oxalique devra être répété plusieurs fois par la suite.
Enfin, plusieurs passes de cire d'antiquaire et de passage à la laine d'acier et astiquage au chiffon pour faire pénétrer.
Ceci étant, aucune attaque de vrillette, peut-être quelques traces de moisi le long de la plaque de couche ...
Un fusil en relativement bon état.
Reste à lui trouver une baïonnette conforme !
J'espère aussi ne pas m'être trop égaré dans l'estimation de sa date.
Enfin, si vous avez connaissance d'une signature de platine qui correspondrait ... vous m'avez compris.
À bientôt !
Aujourd'hui, je vous présente cet élégant petit fusil d'officier (ou de cadet) sous le règne du Bien-Aimé, le Roi Louis XV.
Il reprend le style des fusils modèle 1746 par sa platine, sa monture et ses garnitures, en beaucoup plus mince, plus léger et moins long.
Son calibre mesuré à la bouche est de 14,7 mm.
La platine est très belle et porte une signature malheureusement peu lisible.
On reconnaît cependant une platine 1746, un peu réduite avec 13,8 cm de long.
Un agrandissement sur le marquage :
En zoomant davantage, on peut commencer à déchiffrer :
La signature s'étend sur 3 lignes.
De haut en bas je déchiffre :
- Pr--lle ? un nom propre commençant par Pr ...
- Entr-pr... Entrepr(eneur) ?
- À Pa--s À Paris ?
Sous toutes réserves ...
Une vue du bassinet en fer montrant la lumière à son emplacement.
On note que le bassinet porte un garde-feu, appendice omis sur les platines 1777 et an IX.
Le retour du garde-feu sur la platine 1822 améliorera l'allumage ...
L'intérieur de la platine montre qu'il n'y a aucun marquage.
Toutes les vis sont dévissables, bien entendu, avec précautions :
L'emplacement de la platine dans la monture expose les goupilles de la détente et de l'axe du battant de bretelle :
La contre-platine et les têtes de vis bombées :
Le tonnerre et la queue de culasse ne portent aucun marquage. La vis de culasse et sa tête bombée :
La crosse, un dessin intermédiaire entre la forme "pied de vache" et la forme "française" :
La plaque de couche et son retour allongé :
Les garnitures du canon sont toutes retenues par un ressort à pivot.
Ici, la capucine. On note le fort aminci de la monture à partir de cet emplacement :
La grenadière. On remarque ici la forme triangulaire du battant de bretelle :
L'embouchoir, version réduite de celui du fusil 1746.
On note le guidon brasé au dessus du canon et faisant tenon de baïonnette.
L'ensemble écusson - pontet - sous garde. Le battant de bretelle en forme de triangle.
Le pivot du passant de bretelle assure le maintien du pontet par une goupille traversant la monture.
L'écusson fait écrou à la vis de culasse, mais il est aussi maintenu par la queue de détente tournant autour d'une goupille :
Enfin, reprenons les principales dimensions du fusil :
Conclusion.
J'espère avoir pu vous intéresser, ce fusil très élégant valait bien une petite présentation.
L'arme était entièrement noircie aussi, j'ai dû entièrement la démonter, ce qui a été étonnamment facile, y compris pour extraire les ressorts des garnitures.
Dégraissage de la monture à l'acétone, puis plusieurs passes au sel d'oseille, vraiment un produit à recommander pour éliminer ou atténuer les traces noires qui s'étendaient au contact de toutes les pièces en fer.
La crasse, les suies de combustion de la poudre noire amalgamés aux produits gras - huile, graisse - ont pénétré le bois par un effet d'éponge et ont eu près de 280 années pour l'imprégner et le colorer.
Le traitement à l'acide oxalique devra être répété plusieurs fois par la suite.
Enfin, plusieurs passes de cire d'antiquaire et de passage à la laine d'acier et astiquage au chiffon pour faire pénétrer.
Ceci étant, aucune attaque de vrillette, peut-être quelques traces de moisi le long de la plaque de couche ...
Un fusil en relativement bon état.
Reste à lui trouver une baïonnette conforme !
J'espère aussi ne pas m'être trop égaré dans l'estimation de sa date.
Enfin, si vous avez connaissance d'une signature de platine qui correspondrait ... vous m'avez compris.
À bientôt !
Dernière édition par St Etienne le Dim 3 Déc - 19:33, édité 1 fois
"J'aimerai que l'État descende de mon dos et sorte ses mains de mes poches" R. Reagan
St Etienne- Messages : 629
Date d'inscription : 03/12/2017
Localisation : Paris - Pays de Loire
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Platine 1848...tu es sûr, Paul
Merci, superbe présentation, une fois de plus, d'une arme magnifique
Merci, superbe présentation, une fois de plus, d'une arme magnifique
TALLYHOO, TALLYHOO !
Jeppesen- Messages : 2829
Date d'inscription : 11/09/2017
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Merci Alain, coquille corrigée ...
"J'aimerai que l'État descende de mon dos et sorte ses mains de mes poches" R. Reagan
St Etienne- Messages : 629
Date d'inscription : 03/12/2017
Localisation : Paris - Pays de Loire
Jeppesen- Messages : 2829
Date d'inscription : 11/09/2017
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Superbe, j'ai eu un exemplaire quasi identique mais en très très mauvais état et qui avait été dans le passé badigeonné de sang de boeuf. J'en cherche un comme le tien
Bagnoz- Messages : 364
Date d'inscription : 01/08/2022
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Bravo St Etienne, encore une belle présentation J'aime beaucoup la finesse de ces armes du 18e siècle. ensuite elles ont gagné en fonctionnalité mais ont perdu cette élégance je trouve .
Je salue tes efforts pour déchiffrer la signature de la platine , tu n'étais pas loin
Personnellement j'essaie de décalquer directement sur l'écran toutes les traces de burin qui subsistent . J'agrandis l'image et je pose une feuille de brouillon dessus par transparence les traces se voient et je les dessine avec un feutre fin
Ces coups de burin sont les plus profonds, ceux qui ont résisté à la corrosion et à l'usure du temps , ils correspondent aux "pleins" des lettres, ce sont les coups de burin qu'il a coupés en premier .
Ensuite le graveur vient couper le reste de la lettre , souvent avec des coups de burin très légers, ce sont les "déliés " des lettres lorsqu'on les écrit à la plume ( à la plume ils correspondent aux zones ou la plume remonte sans trop appuyer sur le papier , les pleins correspondant aux zones descendantes sur lesquelles on appuie pour écarter les becs de la plume. N'oublions pas qu'avant de graver le nom, notre artisan l'avait écrit avec une plume
Devant la photo j'essaie diverses options de déliés pour compléter les pleins que j'ai décalqués ...quelquefois il peut y avoir plusieurs possibilités
Pour ta platine je déchiffre Presolle Entrep r à Paris
Dès que j'ai un nom "probable" je fais vite un tour sur le site de Gallica Bnf et en même temps que le nom je tape la période ici 1760 + le métier arquebusier+ armurier + entrepreneur pour essayer de cibler un peu mieux . Gallica m'a trouvé un Presolle qui habitait rue du Four à Paris et qui était entrepreneur d'armes et équipements des troupes du Roy
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9601295r/f70.image.r=presolle%201750?rk=193134;0
Je salue tes efforts pour déchiffrer la signature de la platine , tu n'étais pas loin
Personnellement j'essaie de décalquer directement sur l'écran toutes les traces de burin qui subsistent . J'agrandis l'image et je pose une feuille de brouillon dessus par transparence les traces se voient et je les dessine avec un feutre fin
Ces coups de burin sont les plus profonds, ceux qui ont résisté à la corrosion et à l'usure du temps , ils correspondent aux "pleins" des lettres, ce sont les coups de burin qu'il a coupés en premier .
Ensuite le graveur vient couper le reste de la lettre , souvent avec des coups de burin très légers, ce sont les "déliés " des lettres lorsqu'on les écrit à la plume ( à la plume ils correspondent aux zones ou la plume remonte sans trop appuyer sur le papier , les pleins correspondant aux zones descendantes sur lesquelles on appuie pour écarter les becs de la plume. N'oublions pas qu'avant de graver le nom, notre artisan l'avait écrit avec une plume
Devant la photo j'essaie diverses options de déliés pour compléter les pleins que j'ai décalqués ...quelquefois il peut y avoir plusieurs possibilités
Pour ta platine je déchiffre Presolle Entrep r à Paris
Dès que j'ai un nom "probable" je fais vite un tour sur le site de Gallica Bnf et en même temps que le nom je tape la période ici 1760 + le métier arquebusier+ armurier + entrepreneur pour essayer de cibler un peu mieux . Gallica m'a trouvé un Presolle qui habitait rue du Four à Paris et qui était entrepreneur d'armes et équipements des troupes du Roy
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9601295r/f70.image.r=presolle%201750?rk=193134;0
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Alors la chapeau Jean
Bagnoz- Messages : 364
Date d'inscription : 01/08/2022
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Et bien dis donc !
Sherlock Holmes n'aurait pas mieux fait
Chapeau, Jean Santos
Sherlock Holmes n'aurait pas mieux fait
Chapeau, Jean Santos
TALLYHOO, TALLYHOO !
Jeppesen- Messages : 2829
Date d'inscription : 11/09/2017
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
vidocq80- Old Timer
- Messages : 3750
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 70
Localisation : HALLENCOURT 80
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Voilà une enquête vivement menée....au sujet une splendide petite arme historique; merci à vous deux !
Je me suis régalé.....
Comptes tu la faire toussoter ?
Je me suis régalé.....
Comptes tu la faire toussoter ?
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
CLOSDELIF- Administrateur
- Messages : 9127
Date d'inscription : 07/01/2015
Age : 72
Localisation : Tarn
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Merci messieurs ,c'est du sherlock en pyjama au chaud devant l'ordi...(je ferais mieux d'aller graver dans mon atelier ,mais il fait froid ce matin )
Maintenant il reste a tirer le fil d'Ariane,il doit y avoir d'autres renseignements sur ce Présolle arquebusier sur internet .
Déjà ici on apprend qu'il se prénommait Felix et serait né ( ou se serait marié,je ne suis pas sûr)en 1731 :
https://www.famillesparisiennes.org/patro/pre.html
et il figure dans les prestataires dans ce livret/almanach sur Versailles :
http://www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr/pdf/ALV1782.PDF
Maintenant il reste a tirer le fil d'Ariane,il doit y avoir d'autres renseignements sur ce Présolle arquebusier sur internet .
Déjà ici on apprend qu'il se prénommait Felix et serait né ( ou se serait marié,je ne suis pas sûr)en 1731 :
https://www.famillesparisiennes.org/patro/pre.html
et il figure dans les prestataires dans ce livret/almanach sur Versailles :
http://www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr/pdf/ALV1782.PDF
Re: Un fusil d'officier vers 1750
jean santos a écrit:Merci messieurs ,c'est du sherlock en pyjama au chaud devant l'ordi...(je ferais mieux d'aller graver dans mon atelier ,mais il fait froid ce matin )
Maintenant il reste a tirer le fil d'Ariane,il doit y avoir d'autres renseignements sur ce Présolle arquebusier sur internet .
Déjà ici on apprend qu'il se prénommait Felix et serait né ( ou se serait marié,je ne suis pas sûr)en 1731 :
https://www.famillesparisiennes.org/patro/pre.html
et il figure dans les prestataires dans ce livret/almanach sur Versailles :
http://www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr/pdf/ALV1782.PDF
Merci cher Jean,
je suis stupéfait par ta rigueur et ton implication pour "lire" la platine de mon fusil !
Je viens de faire quelques photos de la platine après avoir armé le chien. Et il y a du nouveau :
On lit un D suivi d'un e, ou peut-être un o.
Le À devant PARIS apparaît dans sa totalité.
Qu'en penses-tu ?
En tout cas, j'étais loin de penser que le chien masquerait la signature ...
Encore toute mon admiration !
"J'aimerai que l'État descende de mon dos et sorte ses mains de mes poches" R. Reagan
St Etienne- Messages : 629
Date d'inscription : 03/12/2017
Localisation : Paris - Pays de Loire
Re: Un fusil d'officier vers 1750
A ton service il faut dire que le fusil est beau, cela incite à chercher . Et j'avoue que ça me plaît de faire ce genre de déchiffrage
Ce D semble suivi d'un e ( un o serait peu probable ), ce serait un "de Présolle" un nom a particule ? La règle actuelle veut que la particule s'écrive avec un d minuscule ,mais qu'en était-il au 18e?.. et puis ces graveurs prennent toujours des libertés : à Paris est bien devenu A Paris .
Quand le graveur a travaillé il y a 99 chances sur 100 que cela ait été sur la platine nue, chien , bassinet et même ressort de bassinet démontés ;On voit qu'un des l termine sous le bassinet . Le burin n'aurait pas pu passer et ces platines n'auraient pas de toutes façons pu être gravées une fois montées : Une fois cémenté l'acier devient très dur en surface et la pointe du burin glisse dessus
Bien que très dur après la trempe l'acier de la platine s'usait lors des briquages répétés et peut-être encore plus vite dans le cas d'un officier censé donner l'exemple avec une arme bien propre . Dans la poussière de brique il y avait des fines particules de corindon qui enlevaient à chaque fois des particules d'acier et qui ont fini par effacer ces lettrages.
Ce D semble suivi d'un e ( un o serait peu probable ), ce serait un "de Présolle" un nom a particule ? La règle actuelle veut que la particule s'écrive avec un d minuscule ,mais qu'en était-il au 18e?.. et puis ces graveurs prennent toujours des libertés : à Paris est bien devenu A Paris .
Quand le graveur a travaillé il y a 99 chances sur 100 que cela ait été sur la platine nue, chien , bassinet et même ressort de bassinet démontés ;On voit qu'un des l termine sous le bassinet . Le burin n'aurait pas pu passer et ces platines n'auraient pas de toutes façons pu être gravées une fois montées : Une fois cémenté l'acier devient très dur en surface et la pointe du burin glisse dessus
Bien que très dur après la trempe l'acier de la platine s'usait lors des briquages répétés et peut-être encore plus vite dans le cas d'un officier censé donner l'exemple avec une arme bien propre . Dans la poussière de brique il y avait des fines particules de corindon qui enlevaient à chaque fois des particules d'acier et qui ont fini par effacer ces lettrages.
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Sur le site Geneanet, j'ai fait une recherche sur le nom PRESOLLES.
Rapidement, j'ai obtenu cette fiche :
D'où il ressort qu'un certain Martin-Félix PRESOLLES ou DE PRESOLLE (sans s), a été directeur de la Manufacture de Charleville.
Décédé en juillet 1796, mais à Paris ... à l'issue de son arrestation sous la Terreur ?
Mais ... rien sur une activité d'entrepreneur à Paris. Peut-être avant de diriger Charleville ?
On avance, on avance ...
Rapidement, j'ai obtenu cette fiche :
D'où il ressort qu'un certain Martin-Félix PRESOLLES ou DE PRESOLLE (sans s), a été directeur de la Manufacture de Charleville.
Décédé en juillet 1796, mais à Paris ... à l'issue de son arrestation sous la Terreur ?
Mais ... rien sur une activité d'entrepreneur à Paris. Peut-être avant de diriger Charleville ?
On avance, on avance ...
"J'aimerai que l'État descende de mon dos et sorte ses mains de mes poches" R. Reagan
St Etienne- Messages : 629
Date d'inscription : 03/12/2017
Localisation : Paris - Pays de Loire
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Excellent Geneanet
Tu pourrais rechercher le lieu de naissance des enfants, Pierre Felix et Marie Constance ont du naître à Paris( pendant qu'il était entrepreneur ) et Jean Martin serait né à Charleville ou dans le coin ?
On pourrait penser que pendant la terreur il valait mieux enlever toute trace de particule devant le nom...d'où le passage à Presolles
Tu pourrais rechercher le lieu de naissance des enfants, Pierre Felix et Marie Constance ont du naître à Paris( pendant qu'il était entrepreneur ) et Jean Martin serait né à Charleville ou dans le coin ?
On pourrait penser que pendant la terreur il valait mieux enlever toute trace de particule devant le nom...d'où le passage à Presolles
Re: Un fusil d'officier vers 1750
Excellent cette enquête !
Bagnoz- Messages : 364
Date d'inscription : 01/08/2022
Re: Un fusil d'officier vers 1750
jean santos a écrit:Excellent Geneanet
Tu pourrais rechercher le lieu de naissance des enfants, Pierre Felix et Marie Constance ont du naître à Paris( pendant qu'il était entrepreneur ) et Jean Martin serait né à Charleville ou dans le coin ?
On pourrait penser que pendant la terreur il valait mieux enlever toute trace de particule devant le nom...d'où le passage à Presolles
Certainement.
Mais peut-être que l'entrepreneur Presolle de ce fusil était un parent : un frère ou un cousin ...
On va chercher ...
"J'aimerai que l'État descende de mon dos et sorte ses mains de mes poches" R. Reagan
St Etienne- Messages : 629
Date d'inscription : 03/12/2017
Localisation : Paris - Pays de Loire
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