Schmidt rubin 1889 & 1896/11: Mes premiers "P'tit Suisses"

Bien joué, il est magnifique !!!!

Oui, apparemment, il est beau...Et puis la baïonnette au même numéro, ça m'a décidé...

Si le prix était correct, le tout au même numéro est un attrait indéniable, preuve en outre que l'arme n'a pas trop bourlingué !
Ces 89 sont tout simplement superbes !

Il n'est pas donné, mais si on part du prix de base d'un SR 1889 en état ordinaire, auquel il faut encore ajouter de le prix d'une baïonnette avec un numéro différent, ça ne doit pas être beaucoup plus cher.
Le fait d'avoir un fusil en très bel état, avec sa baïonnette au numéro m'a semblé justifier de faire un effort. Et puis je vois des armuriers qui ne vendent que des fusils 1889 quelconques, sans baïonnette, pour le même prix.

Corto Maltese a écrit:Il n'est pas donné, mais si on part du prix de base d'un SR 1889 en état ordinaire, auquel il faut encore ajouter de le prix d'une baïonnette avec un numéro différent, ça ne doit pas être beaucoup plus cher.
Le fait d'avoir un fusil en très bel état, avec sa baïonnette au numéro m'a semblé justifier de faire un effort. Et puis je vois des armuriers qui ne vendent que des fusils  1889 quelconques, sans baïonnette, pour le même prix.

Je comprends parfaitement ton raisonnement, et ton achat est une valeur sûre !
Le rechargement, obligatoire dans ce cas, est d'une simplicité enfantine, et les projectiles sont des 308, tout simplement!

Bravo Corto je l'avais vu aussi, il me semble en parfait état (attention aux munitions si tu pense tirer avec !) . Et la baïo au même numéro c'est le top !

Je viens de recevoir mon 1889, il est tout à fait conforme à ce que j'attendais, en très bel état, avec sa baïonnette au numéro. Le canon est miroir.

Je posterai quelques photos demain, je n'ai pas encore eu le temps de le démonter pour faire plus ample connaissance.

Il est dans son calibre d'origine, en 7,5 x 53,5, un étui de GP11 ne permet pas de fermer la culasse. Je n'arrive pas à trouver de schéma avec les dimensions exactes de l'étui. Il semblerait qu'il diffère de l'étui de GP11 non seulement par la longueur, mais aussi pas l'angle de l'épaulement. Je suppose que ça doit se fire former au premier tir, mais j'aimerais bien avoir plus d'infos sur l'étui.
Pour la longueur, un simple raccourcissement du collet est il suffisant ?

Merci d'avance...

Hello....
Tu parles d'un GP 11 tiré, ou neuf ?????
Parce que neuf (surplus) ça rentre dans le mien; tiré dans un 96/11, ça ne rentre plus....

Les chambres des armes chambrant la 7,5 suisse sont très différentes! ('11, '31'57, armes de match...)
Un étui tiré dans l'une ne va pas forcément rentrer dans une autre....

Sur les dimensions de la GP90 (1890! )
http://municion.org/7_5X53_5/Schmidt.htm
http://municion.org/7_5X53_5/7_5Xpl.htm
http://municion.org/7_5x55/7_5x55.htm

.....& même "avant"! : http://municion.org/7_5X53_5/7_5x53_5RModel1885_I.htm
(J'apprends l’existence de trois versions préalable à la GP90!)

CLOSDELIF a écrit:Hello....
Tu parles d'un GP 11 tiré, ou neuf ?????
Parce que neuf (surplus) ça rentre dans le mien; tiré dans un 96/11, ça ne rentre plus....

Il s'agit d'étuis tirés, et je crois bien que le problème vient de là. Je viens d'en mesurer quelques uns, la longueur varie de 55,37 à 55,78 ! En regardant bien, je constate aussi qu'un étui introduit dans la chambre ne coince pas à cause de sa longueur, mais en raison de son embonpoint. Il rentre aux 3/4, puis ça coince sur les côtés. Donc je n'ai aucune certitude sur le chambrage, il faudrait que je commence par un recalibrage complet de ces étuis...

Merci à Pâtre pour les liens, c'est instructif...

J'ai pris quelques photos de mon 1889. Comme il y en avait déjà pas mal dans le lien donné plus haut, je ne vais pas refaire une série globale, mais plutôt montrer quelques détails particuliers :

Il s'agit d'une arme privatisée en 1934, en général remise à son détenteur au moment où il était dégagé de ses obligations militaires.



Parmi les particularités de ce modèle, il faut remarquer le levier de verrouillage du chargeur, qui avait à l'origine trois positions. En bas, le chargeur pouvait être dégagé, au deuxième cran, le chargeur était verrouillé. Au troisième cran, le chargeur est "désactivé" afin de permettre une alimentation de l'arme en coup par coup (cut off). Ce système n'ayant pas donné satisfaction, il a lui même été neutralisé par l'ajout d'un clip métallique (amovible) que l'on voit au dessus du levier de verrouillage, et qui empêche de passer au troisème cran.



Sur la crosse se trouve un numéro 1 dans un cercle. Je n'ai plus sa signification exacte, mais je crois avoir lu quelque par qu'il fait référence à l'arsenal cantonal dans lequel il était stocké (ou quelque chose d'approchant...). Si quelqu'un peut m'en dire plus a dessus...



L'arme possède sa baïonnette au même numéro, en très bon état :



L'arme ainsi équipée mesure quand même 1,60 mètre...

https://www.swisswaffen.com/?LP=H3
Il ne dit pas tout....mais il en dit beaucoup!

Sympa, le couple arme/bayo!

Manque une bretelle...
& des chargettes!
...qui vont dans une cartouchière!

Sérieusement, c'est un accessoire très sympa, ces chargettes!
Sauf qu'elles sont devenues hors de prix! ....voir le double!

Merci à Pâtre pour le lien...

J'ai retrouvé à quoi correspond la chiffre dans un cercle, sur le haut de la crosse :

http://www.tircollection.com/t14598p25-schmidt-rubin-modele-1889

Ce fusil porte donc le marquage du canton de Vaud...

Et une petite surprise dans la crosse :

[url=]



En 67, l'arme était privatisée depuis longtemps, donc surement le nom de son propriétaire de l'époque....Et un marquage PB 83 sur le bois qui reprend ses initiales, mais quid du "83"?

les crosses réserve souvent de bonne surprises c'est se que font les chasseurs en cas de vol

Parmi les particularités de ce modèle, il faut remarquer le levier de verrouillage du chargeur, qui avait à l'origine trois positions. En bas, le chargeur pouvait être dégagé, au deuxième cran, le chargeur était verrouillé. Au troisième cran, le chargeur est "désactivé" afin de permettre une alimentation de l'arme en coup par coup (cut off). Ce système n'ayant pas donné satisfaction, il a lui même été neutralisé par l'ajout d'un clip métallique (amovible) que l'on voit au dessus du levier de verrouillage, et qui empêche de passer au troisème cran.


J'ai aussi cette pièce sur mon 89, par contre j'ai pas regardé sous la plaque de couche ?

Hello!

J'ai commencé à essayer de recharger quelques cartouches pour mon SR 1889, que je n'avais pas encore pu essayer...

J'utilise des étuis de GP 11 tirés une fois, et le premier constat, c'est qu'ils sont bien longs, entre 55,5 et 55.6. Je passe le lot au case trimmer, et je les ramène à 54.5, par mesure de prudence.
Le recalibrage avec des outils LEE est très difficile. Les étuis sont légèrement graissés, mais il faut appuyer comme un bourrin...et après 25 ans de bons et loyaux services, ma petite presse LEE Challenger déclare forfait...



En attendant de trouver une solution plus esthétique, je règle le problème avec un bout de tube carré, deux fers plats et quelques trous. C'est pas beau, mais ça marche...




Je reprends mes opérations de recalibrage, avec l'outil réglé au contact du shell holder, les étuis toujours légèrement graissés, et je trouve que c'est bien difficile...Je dois m'y reprendre à plusieurs fois, et ça chambre tout juste dans le fusil. Il n'y a pas vraiment besoin de forcer, mais il faut quand même mettre un petit coup de poignet pour fermer les 5 derniers millimètres du levier de culasse.

Les étuis recalibrés semblent avoir une petite marque au milieu de l'épaulement, mais c'est vraiment léger.




A votre avis, que faut-il penser de tout ça? Est-ce normal que ces étuis soient si difficiles à recalibrer, et que ça chambre tout juste avec un recalibrage total? Est-il possible que le fusil soit resté en 75x53.5 ou 7.5x54.5, et qu'il ne soit pas prévu pour accepter la GP11? Le jeu d'outils en 7.5x55 serait-il inadapté, pour cette raison?

Merci pour vos avis...

Tu devrais peut être essayer avec des GP 11 pas tirées....va savoir dans quoi les tiennes ont été tirées....

Oui, je me demande si elle ne sont pas passées dans une arme en 30-284,parce que ça tient plus du reformage que du recalibrage....

M'enfin, j'en ai une dizaine de correctes, je vais charger ça avec 0.75 de A0, pour demain...

Hello.....je pensais exactement à ça

Premier essai aujourd'hui. Le rechargement ne s'est pas fait sans difficultés, d'abord pour le recalibrage / reformage des étuis déjà évoqué, puis l'amorçage...J'ai des amorces Berdan de marques MUROM et RUAG,  j'ai pris la précaution de faire sauter les trois points de sertissage que l'on trouve sur les étuis de GP11, et malgré cela j'avais un enfoncement irrégulier, ou trop, ou trop peu...Pas top...

J'ai finalement rechargé 20 cartouches avec 0.80 de A0, balles H&N cuivrées 165 grains.
Essai directement à 100 mètres, faute de dispo du 50 mètres, hausse au minimum.

Les quatre premières balles sont numérotées, la première en haut à droite, les suivantes descendent en suivant la contre visée. Une fois que j'ai pris mes repères, j'obtiens un groupement un peu haut qui ne me parait pas si mal pour un premier essai, le plus difficile étant de contre viser de façon constante, dans le 2 à 7 heures.



Il me reste à corriger la dérive au guidon, pour ne plus avoir à contre viser latéralement.
Au tir, l'arme est agréable, la détente très souple, les organes de visée bien visibles. Et puis avec une charge comme ça, c'est aussi doux que du 22...

Cela me parait très encourageant "pour un premier essai"

Suis pas trop mécontent...Quand tout ça sera recentré, ça devrait être correct.
Le groupement me semble déjà honnête, mais je vais quand même varier un peu la charge pour voir s'il y a moyen de faire mieux. Le point faible dans cette histoire, c'est surtout le bonhomme...

Corto Maltese a écrit:Suis pas trop mécontent...Quand tout ça sera recentré, ça devrait être correct.
Le groupement me semble déjà honnête, mais je vais quand même varier un peu la charge pour voir s'il y a moyen de faire mieux. Le point faible dans cette histoire, c'est surtout le bonhomme...

Cela semble être notre lot commun !