Krag–Jørgensen 1889 Danois

Publication récente de C&Rsenal: https://www.youtube.com/watch?v=gWNJAys_bYI

Sujet pas évoqué par C&R (ou alors j'ai zappé...) : la baïonnette. Au système de fixation très original, lui aussi

Pas de "douille", la baïo est directement fixée sur un long tenon sous le tube couvre-canon.
Le premier modèle a des plaquettes de poignée en cuir, maintenues par des rivets.


http://www.armeetpassion.com/mle18891ermodeledanemark.html

Par la suite, ces élément sont remplacés par des plaquette en bois.


On notera aussi le système de verrouillage situé sur la chape du fourreau, destiné à maintenir la baïo.

Détail du poussoir du verrouillage à l'extrémité de la poignée:



Par la suite, un tout autre modèle de baïo a été adopté, à la lame & au mécanisme de verrouillage différent:
Le modèle 1915
http://www.armeetpassion.com/danemark1915.html


https://geraldbaios.fr/?p=8058

On relèvera que ce modèle, plus long, & plutôt destiné aux fusils plus tardifs, plus courts, & aux carabines.

Les baïonnette des Krag US ressemblent à une baïo pour Schmidt-Rubin'89 & '99, avec un système de verrouillage commun.
Les baïonnettes des Krag Norvégiens on un système original différent. Qui ressemble un peu à la baïo 1905 US.

Quelques liens en Français, au sujet de ces fusils:

Arme & Passion:
http://www.armeetpassion.com/kragdanois1889.html

Un article Wikipédia, visiblement traduit "à la machine":
https://fr.wikipedia.org/wiki/Krag-J%C3%B8rgensen

Très intéressant, je ne connaissais pas du tout!
Je n'ai qu'une Norvégienne, d'ailleurs en mauvais état !

Mon Danois est parti sous d'autres cieux il me reste l'américain

En trente army ou 30-40 krag

Les années'80!
(du XIX°! )
La décennie de la 2° "révolution" armurière, pour les armes de dotation personnelles dans les armées.

Après être passées aux armes à munitions à étui métallique à amorçage intégré la décennie précédente, on arrive aux armes à répétition.
Et immédiatement après, ou simultanément pour certains, on passe à la PSF (& aux balles chemisées-métal, ou laiton)

Comme tous les pays d'Europe, le Danemark révolutionne son armement plusieurs fois en quelques décennies.
Pour l'arme de dotation personnelle du soldat, on passe au XIX° successivement du fusil à silex au fusil à capsule,  pour adopter un fusil à cartouche métallique à amorçage intégré. Pour le Danemark, se sera un fusil à culasse à bloc roulant: Le Rolling Bloc Remington modèle '67 http://www.armeetpassion.com/sommaire.html
Dont une partie sera fabriqué au Danemark.
Pour repères: en France, on a le '66 à cartouche-papier, puis le '74 à étui métallique. En Prusse, le Mauser '71 est adopté, & supplante le Werder"69 Bavarois. Chez les Britanniques, le règne du Martini-Henry débute en '71.

Au cours des années '60 & '70, tous les pays ont ainsi transformés leur armement. Souvent en des quantités importantes, pour des armées à l'infanterie & à la cavalerie numériquement importante.

Presque aussitôt, certains passent à des armes à répétition!
Armes déjà en usage durant la "Civil War" ('61-'65), mais dont le développement intervient au court des décennies '70 & surtout "80.

Beaucoup de pays choisissent  des armes alimentées par magasin tubulaire. Souvent des modèles Mannlicher (Kropatschek) Autrichiens. Mauser développe son modèle '71/84. Le Japon son fusil Murata. La Suisse la série Vetterli. L'Empire Ottoman le Mauser'87
Le Danemark adopte le Jarman '84 à magasin tubulaire.
Et le Krag-Peterson '78  http://www.armeetpassion.com/kragpetersson1878.html

Arrive 1886....

Et là, pas mal de choses changent!
Les trajectoires se tendent, & s'allongent. Les calibres peuvent se réduire, & la répétition est plus aisée (réduction drastique de l'encrassement. D'ailleurs, si la désignation PSF, "poudre sans fumée" est abusive, une appellation PSC, "poudre sans crasses" aurait été plus juste! )

Alors que l'équipement en fusil à répétition est parfois récent, il devient nécessaire de s'équiper avec des armes capables de tirer des munitions à PSF.
L'option unanime étant que ces armes soient à répétition.
(si y'en a un qui me sort le Remigton 1915, je lui fait retirer la nationalité Française & expulser en Corée du Nord!)

Certains conservent un système à magasin tubulaire.
D'autres adoptent divers systèmes de magasins à pile verticale. Le système Mannlicher à clip introduit connaît plusieurs variations (Steyr'86, '88, '95, Carcano '91, Berthier'90, '92, etc, KG'88). Le système Lee connaît plusieurs variations, & le succès chez les Britanniques. Le système Nagant est adopté uniquement par la Russie, avec une pérennité que seule les armes automatiques pourra remplacer. Mauser opte d'abord pour un magasin à pile unique à magasin détachable (Mauser '89 Belge/'90 Ottoman/'91 Argentin/Péruvien), puis opte définitivement pour un système de magasin 'interne" à double pile (Mauser '93 Espagnol/Ottoman/'95 Chilien/'96 Suédois, puis '98 Prussien).
Les Suisses, qui développent le concept de balle chemisée à enveloppe métallique, à base de laiton ou de fer, adoptent un autre type de magasin à pile verticale avec la série de fusil Schmidt-Rubin.
(au passage, l'étui "à gorge", c'est Suisse aussi! Même si les Prussien ont copié & adopté plus tôt la GP'88)

C'est dans ce contexte que le Danemark cherche à adopter une arme à répétition utilisant une cartouche à PSF.
Les pays Scandinaves adoptent la cartouche 8x58R, rapidement abandonnée par la Suède & la Norvège pour le 6,5x55 Mauser. Seul de Danemark conserve cette munition.

Pour ce qui est de l'adoption du système à répétition & la construction de l'arme, c'est la voie "interne" qui est choisie. Puisque Erik Jørgensen & Herman Ole Johannes Krag ont développé le concept du "magasin capsule", mis en fabrication à la fabrique d'armes de Kongsberg  (Kongsberg Våpenfabrikk) (dont J Krag était le directeur).

L'idée était que le magasin devait entourer le mécanisme d'alimentation (la culasse). Le concept était d'abord un magasin à dix coups. Prenant trop de place/volume, la contenance a été réduite à cinq coups. Le magasin est placé sous la culasse, & déborde u peu sur la gauche. Il est alimenté par la droite. Rien ne guide les cartouches, ni lors de l'alimentation, ni lors du fonctionnement.
L’idée était certainement d'éviter ainsi les problèmes d'alimentation du système à répétition. Il semble néanmoins que l’alimentation du magasin était problématique. => faut "viser" la fenêtre" d'alimentation! Il faut donc pivoter & l’arme pour que la fenêtre soit + ou - en position horizontale, & pencher un peu l'arme simultanément. Cela a conduit les américains & les Norvégiens à modifier le système d'ouverture de la portière: la charnière est horizontale au lieu de verticale. La portière s'ouvre donc sur ces armes par un léger basculement, & on peut 'laisser tomber" les cartouches dans l'ouverture. Ce qui rend l'alimentation plus aisée, & ne nécessite plus de précautions dans la tenue de l'arme durant cette alimentation.
La portière contient un ingénieux système Qui pousse les cartouches vers le fond du magasin, et assure l'alimentation lorsque l'arme est en utilisation à répétition.

Parce que comme beaucoup d'armes de cette époque, & jusqu'au début de la 1° Guerre Mondiale, le Krag-Jørgensen est conçu pour avant tout tirer au coup-par-coup! Un indice indique cela: sur beaucoup de ces armes à répétition, le système gérant le passage coup-par-coup/répétition dépasse lorsque le "mode répétition" est sélectionné!
Ici, le levier est en position basse, "collé" à l'arme en "mode coup-par-coup". Il dépasse un peu en haut, sur le coté gauche lorsque le "mode répétition" est sélectionné.

Ça serait mieux, avec des photos pour illustrer cette description, hein!

 !!!
Le machin est en trempage/nettoyage. Pas de photos dispo!

Bravo et merci pour cet excellent survol: un vrai plaisir à lire !
Hé oui, quand on a essayé les différents systèmes de magasin, il ressort vite que les deux les plus aboutis sont ceux utilisant des clips ou des lames chargeurs...
Le système Krag, si séduisant sur le papier, et admirable pour son ingéniosité, reste peu pratique surtout en pensant aux manipulations des cartouches en pleine action de guerre, dans le froid, la pluie, voire la boue !

En attendant l'apparition des chargeurs*, les systèmes permettant l'alimentation du magasin "en une fois" s'avèrent plus rapides & fiables. Mais ne sont pas tous égaux.
Le magasin tubulaire cumule le plus d'inconvénients: chargement long. Si encrassement, c'est la cata!, & surtout: équilibre de l'arme! Pas de système d'alimentation possible: magasin alimenté à la main, cartouche par cartouche.
Les lames-chargeur type Mauser fonctionnent pas mal. En cas de dysfonctionnement, certains modèles ont un dispositif d'ouverture de la trappe de fond de magasin qui est pratique & rapide. L’ouverture des trappes du type Mauser '98 est galère...
Le système de clips introduits (Mannlicher) me semble très abouti. Peu de soucis d'alimentation. Ça fonctionne aussi bien avec des étuis à gorge qu'à bourrelet. C'est très rapide d'utilisation. La seul réserve: sans clip, l'alimentation est compromise, voir impossible....
Les clips non-introduits pour M-N & pour Lee-Enfield sont pas terrible, même si c'est l'étui à bourrelet de ces munitions qui pose souci. Celui pour M-N est calamiteux!
=> une chance sur deux de l'introduire dans le mauvais sens! Sans relever la pointe de la dernière cartouche, on peut pas y arriver! Et de toute façon, au bout d'un moment, on lâche & pour les dernières cartouches, ça petouille....
Les chargettes Suisses fonctionnent vraiment bien. A condition d'être remplies! S'il manque une munition, les autres ne sont pas maintenues, & tombent!

A noter qu'un système d'alimentation du magasin Krag existe! (une sorte de bande, pas retrouvé d'image...)

* apparition qui date de l'adoption des armes automatiques (=> fusils d'assaut). Pour les armes semi-auto, il s'agit de magasins amovibles!

Oui, oui...parfaitement d'accord....
Les systèmes Mannlicher à extracteur court* fonctionnent très bien sans clip....mais en coup par coup! Au stand c'est même plus pratique que les Mausers 98 dont la plupart exigent de passer par le magasin sous peine d'endommager leur long extracteur...
C'est finalement les Suisses qui furent précurseurs avec leur magasin de 12 ou 13 coups en piles imbriquées, détachable ....(sans parler de leur excellente GP 90 à gorge!)
* j'en utilise de trois types au moins, sans problèmes: Autrichiens, Néerlandais, Italiens. (sans compter les 88 Kommission et Mauser 89 Belges)

Si tu n'as pas les clips pour 88 komission 1ere génération t'es dans le caca après modification les lames de Mauser 98 font l'affaire

J'ai les clips....

J'ai jamais essayé de tirer avec une arme de système Mannlicher sans les clips dédiés!
Du coup, j'étais persuadé que ça posait problème sans...
Du coup, le reproche serait de ne pas pouvoir réapprovisionner une arme partiellement approvisionnée. Il faut d'abord éjecter le clip présent, puis introduire un autre.

N’empêche, moi je trouve le système parfait!

Oui...bien d'accord !

Houla!
Ca date d'il y a un moment!  

Bon, j'essaye de faire des photos demain.

Essais de reformage d'étuis en cours.

A base de 8x56R du Steyr-Mannlicher '95.

C'est un peu court, mais moins que l'autre choix habituel du 7,62x54R.

J'ai pas expérimenté le 45/90. Ce serait intéressant, mais avec le JO dédié. Que j'ai pas!



De droite à gauche : étuis de 8x56R, monté avec une balle 8mm "kürtz" en 124gn. l'autre est monté avec une balle 198gn. Tout du PPU! (étuis & balles).
En trois, un étuis formé. En quatre, une cartouche de 8x58RD de manipulation.



Paradoxalement, pour un étuis final un peu court, le collet devient plus long que celui de l'étui d'origine!

Je ne saurais dire si la longueur des étuis est modifiée, ni en quel sens : les étuis PPU en 8x56R que je viens de vérifier on tous des longueurs différentes!

Et bien sur, l'épaulement tout bizarre de la 8x56R est bien modifié!
Il se transforme en un raccordement avec un rayon assez important, & un cône de raccordement plutôt court.

Le raccordement du corps de l'étui à l'épaulement se situe à 42,78mm
Celui de l'épaulement au collet se situe à 46,80.
Le collet a une longueur d'environ 8,90mm.
L’étui de manipulation a des forme peu anguleuses. Les mesures ne sont pas facile. Mais les précédentes mesures donnent  42,53 / 46,37 / 11,54.
La longueur d'étuis 57,78. La LHT 76,10.

La mesure du collet montre un déficit de 2,64mm (valeur variable, selon les étuis...)
C'est "un peu beaucoup", mais le résultat de transformation n'est pas choquant. Quand même 8mm de tenue de collet.
Avec du 7,2x54R, je pense que se serait vraiment court!



Les essais avec balles 124gn à base plate & N140 ont été décevants, & abandonnés.
(formage insuffisant, balle de travers, .. & un peu trop l'aventure, sans tables, ni retours sérieux)

Les essais suivant ont été réalisé avec de la A0 & des balles 198gn. Étuis formés de façon satisfaisante. Balles pas toujours "droites" en cible.
Prochaine étape: charges en Tu7000, plus adaptée à cet étuis de bonne contenance.

Faudrait quand même que je mesure des empreintes de canon!
Je suis partit sur des balles de 8mm en .323, mais il peut s'avérer qu'un diamètre plus important pourrait mieux convenir.
(balles pour Lebel en .327, voir Steyr en .329/.330.


A oui : le mécanisme d'alimentation fonctionne parfaitement!
L'ensemble magasin-culasse est très plaisant à manipuler.

Bien sur, j'ai utilisé la griffe du JO 8x56R, concordant avec les étuis du même calibre servant de base à la transformation.
Par contre, j'ai du utiliser un outil du 8x51R (Lebel) pour resserrer le collet afin d'obtenir une tenue de mes balles en .323.

Hello !
Je vois que tu progresses sur ce terrain....bravo!
Et bons tirs!

Vues générales




Évidement, des grands trucs comme ça, ça rend pas en photos!
133cm....




Disque de crosse, indications régimentaires (??? j'en sais pas grand chose, en fait!)



Oui, bon , bin évidement, j'avais oublié la culasse, ce matin!
(J'ai pris l'arme au stand, pour la lumière.  .... p'is pour avoir la place de prendre les photos!
.... p'is un peu aussi pour "la montrer" aux copains!)

Le fameux magasin, typique des Krag:






Détail du "poussoir", monté sur un levier, qui est poussé par un ressort à lame. C'est ce qui assure l'alimentation.

La culasse est dépareillée. Sinon, tout est au N°, avec pas mal de marquages sur de nombreuses parties.



Dont le fabricant du modèle, son millésime ('89), l'année de production de cet exemplaire ('97, quoique le tonnerre marque '98.... ).



Une enture de la crosse.



Curieusement, date différente sur le tonnerre & le coté gauche du boitier....

La hausse:



Position visée "de combat", cran à 200m



Planchette relevée (hausse à 300m)



Curseur de hausse déplacé

La hausse va de 200 à 2000m.
Une modification ultérieur la portera à 2100.

Le guidon. qui a semble t'il été déplacé plusieurs fois sur cette arme.



Une première série de photos pour la culasse a disparu lors de manip'. Évidement, les photos étaient belles!

Voici quelques détails de cet élément.





N'ayant jamais vu manipuler ce genre d'arme, lorsque je l'ai reçue, culasse séparée de l'arme, je me suis trouvé bien désemparé!
     

Après une recherche de vidéo:  

Mais d'abord:

 

Ca doit rentrer là!



Mais comme ça, ça va pas!  La culasse est en bonne position, mais le tenon ne peut pas rentrer!



Comme ça non plus!  Le tenon se présente bien, mais l'extracteur ne peut pas entrer nulle part!



Bon, ceux qui savent, rigolez pas!  

Donc, la procédure:



L'extracteur se trouve dans cette position.



Il faut soulever légèrement la pointe, & le repousser. Il faut qu'il dépasse cette saillie.

Puis on "l'ouvre" comme ceci.



Puis on peut présenter la culasse devant le boitier.




On peut donc engager le tenon dans l’ouverture du boitier. L’extracteur se situe alors à gauche du boitier. Au dessus de celui-ci.




On peut donc engager la culasse jusqu'à ce que le tenon soit avancé comme ici. L’extracteur se soulève au fur-&-à-mesure de l'avancée.




On peut alors commencer à pivoter la culasse. Le tenon rentre dans son logement, & l'extracteur pivote & viens se placer par dessus.
Jusqu'à la position finale:




On peut ensuite fermer la culasse. Comme pour la plupart des culasses, en deux mouvement : une translation, suivie d'une rotation du levier de manœuvre, qui fait faire à la culasse un mouvement hélicoïdal. (ça tourne & ça avance en même temps!)





On notera une particularité de cette arme; le léger angle que forme le levier de manœuvre.



Pour enlever la culasse!  

On tire évidement la culasse en arrière, jusqu'à ouverture complète.
On soulève légèrement l'extracteur, ce qui fait légèrement pivoter la culasse.




Je le fais sans toucher au levier de manœuvre. Ça me semble venir tout seul. On peut aussi accompagner cette opération en pivotant légèrement le levier vers la gauche (à l'inverse du mouvement de fermeture, donc.)



On pivote ensuite le levier vers la gauche, le tenon sort de son logement, pendant que l'extracteur se soulève & pivote sur la gauche du boitier.
On tire ensuite la culasse vers l'arrière. Et elle est dehors!

Autre particularité, un élément "a la mode à l'époque": un "cut-off".




Levier en bas, une pièce viens bloquer la montée des cartouches.




Levier en haut, cette pièce pivote & s'efface. Les cartouches peuvent monter dans l'auget d'alimentation, puis être chambrées.

On relèvera que la position "naturelle" est bien le tir au coup-par-coup. En mode répétition, le levier dépasse. Il est susceptible de constituer une gène.

Les photos du démontage/remontage de la culasse ayant été perdues, je les refais, puis présenterai les opérations.
Après souper!
a-t't'al'!

Belle série de photos....
Cela me rappelle quand j'ai reçu le mien...culasse démontée !
Je peux dire que j'en ai ch.é à le remonter

D'une certaine manière, ça me rassure!

Sincèrement, je pense que nos capacités cognitives ne sont pas en cause!

C'est pas vraiment intuitif.
(malgré tout, y'en a bien un qui l'a inventé!   )

Une fois qu'on sait, c'est très simple. Même pas besoin d'un tour de main, ni d'une grande mémoire.

L'autre étape, c'est le démontage & remontage de la culasse.

C'est plutôt simple.
Même si certaines étapes , si je les réalise sans soucis, échappent un peu à ma compréhension....    

Donc, on a sorti la culasse de l'arme:



On détend le percuteur, en tirant un peu sur le chien, & en le pivotant vers soi (mouvement de droitier!    Le chien est à droite, le levier d'armement devant soi, la tête de culasse à gauche)



On poursuit le mouvement. Donc, rotation vers soi, mais de l'ensemble noix/chien.



Cet ensemble se détend totalement, & sort du corps de culasse.



On peut donc retirer l'ensemble.



Puis retirer le percuteur de sa tige



Ca rappellera quelque chose de Suisse à ceux qui démontent leurs différents modèles de SR!  

Il faut tendre un peu le ressort pour pouvoir dégager le percuteur, que l'on extrait d'abord sur le coté, puis l'avant.

On extrait le ressort par l'avant.



On sort la tige-support de percuteur/chien de la noix.



Et là, sauf si l'on souhaite démonter l'extracteur, on est au bout!  



Le démontage de l'extracteur peut se faire à n’importe quelle étape. Il suffit de dévisser la vis de maintient. De dégager l'extracteur de son logement.
L'extracteur est constitué de deux pièces, que je n'ai pas pu démonter. Je suis pas sur que se soit possible.

Remontage: pas de surprises! Tout en sens inverse.

On place la tige support de percuteur/chien dans la noix. En introduisant la partie inférieure, qui porte les crans, dans le fraisage de la noix.




On replace le ressort sur la tige, puis le percuteur.





On insère cet ensemble dans le corps de culasse.
"à l'envers"!
C'est-à-dire que le corps de culasse se trouve avec le levier vers le haut, & le chien crête vers le bas.




On pousse ensuite sur la noix (il y a des stries de préhension), puis on pivote vers l'avant (ou à droite, si tenu vertical).



On tire ensuite sur le chien, en continuant à pivoter jusqu'à arriver en appuis contre la base du levier de maneouvre.




Voilà! La culasse est remontée, elle est à l'armé.

Pour la replacer dans l'arme:

Soulever légèrement la tête de l’extracteur, en la poussant vers l'avant.




De façon à dépasser l’arrêtoir. La tige de l'extracteur est ensuite libre de pivoter sur l'axe de sa vis de maintien.



Présenter la culasse tenon vers le haut, tige d'extracteur dirigée vers le haut, coté gauche du boitier. Introduire, pivoter le levier vers la droite, & la culasse est en place!
(voir procédure avec photos dans le post ci-dessus)

Je trouve la conception de cette culasse plutôt admirable! Peu de pièces. démontage & montage assez aisé. On ne peut pas se tromper, il me semble.
Toutes les pièces sont robustes.

On peut aussi ajouter que l'ajustement culasse/boitier est tel que ça fait plaisir à manipuler!

Et aussi:




Le curieux angle du levier droit. Qui est incliné vers l'arrière.
Levier assez court, mais très facilement préhensible.
(il faut certainement s'imaginer qu'il est prévu une utilisation avec des mains gantées. .... on blanches de froid!)

Eh bin !
Moi qui trouvait que le démontage-remontage de la mitrailleuse de 12,7 était compliqué !

Là, faut avouer : c'est plutôt complexe.

Mais quel belle arme !

Merci pour le cours illustré.

L’installation de la culasse en images animées! => https://www.youtube.com/watch?v=nlFH4zadqkg&list=WL&index=26

C'est un Américain, mais c'est pareil : même culasse.

Pâtre a écrit:
...
Les essais suivant ont été réalisé avec de la A0 & des balles 198gn. Étuis formés de façon satisfaisante. Balles pas toujours "droites" en cible.
Prochaine étape: charges en Tu7000, plus adaptée à cet étuis de bonne contenance.
...
Je suis partit sur des balles de 8mm en .323, mais il peut s'avérer qu'un diamètre plus important pourrait mieux convenir.
(balles pour Lebel en .327, voir Steyr en .329/.330.
...

Petit retour d'expérience(s)
Avec balles .327 / A0 pour des essais de groupement à 50m = les balles arrivent toutes de travers....    
Retrouvé une balle : corps cylindrique un peu "raboté", mais très visiblement pas de marque de prise de rayures.....

Bon.....
La, la merdouille, c'est le manque d'installations de tir adaptées!
   
J'ai pour l'instant à disposition soit un 25m, limité donc à des essais de fonctionnement. Et un 50m limité au 22lr (mais que j'ai utilisé en charge réduite).
Il me faudrait au moins un 50m "libre" pour valider un minimum de groupement. 100m serait encore mieux!

Parce que là:
On a de toute évidence un couple arme/munition de l'époque apparition de la PSF/réduction des calibres.
Autrement dit des munitions munies d'une balle à profil relativement cylindrique, à l'avant hémisphérique. (& très probablement à l'arrière aussi, mais dans l'autre sens! )
Avec donc, au départ du coup : la balle qui viens entrer en contact assez rapidement avec les rayures, avec son avant hémisphérique qui forme un angle très important avec le canon/les rayures. Donc un contact brutal, qui freine la balle.
L'arrière va donc continuer être poussé vers l'avant, avec le pic de pression du départ du coup. Résultat: la balle s'expanse.
La prise de rayure est ainsi assurée par ce gonflement.

Et là, je fait des essais avec des données très différentes!
Des balles à profil "pointu", comme il est de coutume aujourd'hui.
Avec la A0, un départ "vigoureux", mais très en dessous d'une charge "normale".
On ne peut donc pas compter sur une expansion suffisante de la balle. (en fait, il n'y a pas ici d’expansion du tout!)

Donc, avec ce combiné avec charge de A0, il faudra une balle de section plus importante.
(là, je suis un peigne-cul : j'ai pas fait de prise d'empreintes, & donc pas de mesures..... )
A voir: balles en .327 (j'en ai), voir en .330. Il y a aussi l'option balle plomb, qui a aussi un profil différent.

Il me faudrait aussi vérifier le fonctionnement en "pleine charge". Essais fait avec de la TU 7000, mais à 25m, pas plus de distance.
Donc, pas pu vérifier la précision & le comportement des balles en cible.
Mais il est possible que la chemise ouverte à l'arrière permettent suffisamment d’expansion pour un comportement correct dans le canon, & en cible.

Ce qui ne dispense pas de faire des essais avec charge TU700 & balle de section plus importante!

On fait avec ce qu'on a, ou plutôt ce qu'on a pas! (il est question de pas de tir adaptés)
Mais c'est pas top!

Oui...ce n'est parfois vraiment pas facile de mettre au point un chargement réduit qui "marche"...avec certaines armes, j'ai même dû parfois y renoncer !
Bon courage et tous mes vœux de réussite !

Bravo et merci Pâtre pour cet excellent sujet !

Salut à tous et santé
Je possède quelque chose qui pourrait intéressé des cartouches de Krag-Jorgensen en 8X58RD


Se sont des paquets de trente cartouches d'origine destinés aux soldats
j'ai tiré un paquet de cartouches d'origine aucun problème elles ont été rechargées ,amorces berdan, balles .323 196 grains,poudre vihtavuori N 140