LA FRANCAISE !!!
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Re: LA FRANCAISE !!!
oui et de plus moins cher de 5€ (le vendeur prend les frais de port à sa charge ! j'ai juste l'armurier (25€) pour la transaction) et il m'offre une boite de 6 mm flobert en sus
Je présenterai la demoiselle dans un post bien sur ....
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vidocq80- Old Timer
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Re: LA FRANCAISE !!!
Sympa..surtout si c'est de la vraie ! (ancienne donc)vidocq80 a écrit:oui et de plus moins cher de 5€ (le vendeur prend les frais de port à sa charge ! j'ai juste l'armurier (25€) pour la transaction) et il m'offre une boite de 6 mm flobert en sus
Je présenterai la demoiselle dans un post bien sur ....
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Re: LA FRANCAISE !!!
Je ne sais pas si c'est de la vrai, comme il s'est proposé de me les donner je n'ai pas fait la fine bouche !
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vidocq80- Old Timer
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Re: LA FRANCAISE !!!
Impatient de la voir encore mieux !!!!!
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Re: LA FRANCAISE !!!
je sais pas si "la française" est pas fabriqué par BERGERON ? (marque que je suis...)
WICHITA- Messages : 264
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Re: LA FRANCAISE !!!
Bonjour, après plusieurs jours d'attente, et d'appels à l'armurier, j'ai enfin eu confirmation de l'envoi de "la Préférée".
En principe le colis doit arriver aujourd'hui d'après le suivi colissimo......! nous verrons bien. Mais vrai galère chez Frankonia Mulhouse pour avoir les renseignements. Il m'a fallu pas moins de 7 appels pour enfin m'entendre dire le colis est parti je vous donne le numéro ... pas simple !!!
En principe le colis doit arriver aujourd'hui d'après le suivi colissimo......! nous verrons bien. Mais vrai galère chez Frankonia Mulhouse pour avoir les renseignements. Il m'a fallu pas moins de 7 appels pour enfin m'entendre dire le colis est parti je vous donne le numéro ... pas simple !!!
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vidocq80- Old Timer
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Re: LA FRANCAISE !!!
Je confirme que tout est toujours difficile avec Frankonia. J'ai passé quelques commandes chez eux, il manquait toujours quelques chose, ou les délais n'étaient pas tenus, ou il n'y avait plus l'objet en stock, en dépit d'une publicité reçue à domicile. La seule fois où j'ai voulu faire jouer une garantie, il m'a fallu des mois pour obtenir la pièce de rechange, après moultes relances. Donc pour moi, Frankonia est définitivement rayée des listes (comme Tecmagex, d'ailleurs, pour les mêmes raisons). Ceci n'engage que moi, bien entendu, comme tous les avis émis sur ce forum.
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Corto Maltese- Administrateur
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Re: LA FRANCAISE !!!
Je suis tout à fait d'accord, Tecmagex beaucoup de soucis aussi avec une balance Lyman électronique. Il a fallu que j'en reçoive trois pour qu'enfin la dernière soit la bonne. Mais il m'a fallu beaucoup de patience et persévérance avec eux. Il voulaient que se sois moi qui ne savais pas me servir de la balance ! alors que j'avais fait appel à un membre de mon club de tir qui recharge depuis 40 ans et qui avait la même!!! bref Tecmagex banni aussi (mais comme tu dis cela n'engage que moi)
Vidocq80
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Re: LA FRANCAISE !!!
Oui, c'est pas mal du tout!!
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Corto Maltese- Administrateur
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Re: LA FRANCAISE !!!
Ah oui, très encourageant même
Citation de La Momie : "Vous n'aurez pas ma liberté de panser"...
Bébert
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bbrmque- Old Timer
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Re: LA FRANCAISE !!!
Bon nettoyage rapide (pas très sale en fait, ) seul le canon présentait pas mal de trace de poudre, j'ai réussi à l'avoir nickel il est miroir, et les rayures très belles.
en ce qui concerne la culasse, celle-ci présente un auget intégré, très utile pour le chargement, pas besoin de chercher la chambre, une fois la cartouche posée dessus, elle intègre parfaitement la chambre.
Par contre aucune indication concernant le calibre de l'arme, elle chambre parfaitement le 6 mm bosquette, également le 22 CB Short. j'essaierai une 22 LR, mais je doute pour ce calibre, étant donné qu'aucune indication ne figure sur le tonnerre de l'arme.
La hausse est graduée -30 - 50 - 100 - 150 -
Cette carabine, comme le montre les photos déjà mises sur le site, est en excellent état, aucun jeu parasite, aucune trace de démontage sur les vis, le canon est encore bronzé noir à 99% , la culasse présente encore 50% de son jaspage.
en ce qui concerne la culasse, celle-ci présente un auget intégré, très utile pour le chargement, pas besoin de chercher la chambre, une fois la cartouche posée dessus, elle intègre parfaitement la chambre.
Par contre aucune indication concernant le calibre de l'arme, elle chambre parfaitement le 6 mm bosquette, également le 22 CB Short. j'essaierai une 22 LR, mais je doute pour ce calibre, étant donné qu'aucune indication ne figure sur le tonnerre de l'arme.
La hausse est graduée -30 - 50 - 100 - 150 -
Cette carabine, comme le montre les photos déjà mises sur le site, est en excellent état, aucun jeu parasite, aucune trace de démontage sur les vis, le canon est encore bronzé noir à 99% , la culasse présente encore 50% de son jaspage.
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Re: LA FRANCAISE !!!
Bravo !
Une arme superbe avec un système peu courant !!!
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Re: LA FRANCAISE !!!
vidocq80 a écrit:
Par contre aucune indication concernant le calibre de l'arme, elle chambre parfaitement le 6 mm bosquette, également le 22 CB Short. j'essaierai une 22 LR, mais je doute pour ce calibre, étant donné qu'aucune indication ne figure sur le tonnerre de l'arme.
La hausse est graduée -30 - 50 - 100 - 150 -
C'est une très belle arme...
Pour le calibre, la hausse graduée jusqu'à 150 mètres peut laisser supposer qu'elle chambre autre chose que des bosquettes ou des "short". Mais c'est un indicateur incertain, tant les hausses sont parfois optimistes....
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Corto Maltese- Administrateur
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Re: LA FRANCAISE !!!
Essai pour une 22LR , non ça ne rentre pas , donc je reste sur du 6 mm bosquette , et 22 CB short !!
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Re: LA FRANCAISE !!!
Attention tout de même: ce n'est pas exactement le même diamètre et tu n'obtiendras la précision maximale qu'en munitions de 6 mm authentiques !
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vidocq80- Old Timer
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Re: LA FRANCAISE !!!
Oui, mieux que les "Valda"....vidocq80 a écrit:oui bien sur les vrais les boîtes bleue rondes !
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CLOSDELIF- Administrateur
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Re: LA FRANCAISE !!!
y a t'il indiqué quelque part la marque "BERGERON" ?
WICHITA- Messages : 264
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Re: LA FRANCAISE !!!
WICHITA a écrit:y a t'il indiqué quelque part la marque "BERGERON" ?
Non aucune marque !!!
Vidocq80
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Re: LA FRANCAISE !!!
lire l'intervention (passionnante) de "CONSERVATEUR" :
http://www.tircollection.com/t23013-22-lr-bergeron-saint-etienne?highlight=bergeron
http://www.tircollection.com/t23013-22-lr-bergeron-saint-etienne?highlight=bergeron
WICHITA- Messages : 264
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Re: LA FRANCAISE !!!
Oui, passionnante intervention que voici:
"Bergeron, un peu d’histoire…
Jean Bergeron nait à Saint-Etienne le 6 décembre 1850. Armurier, il travaille d’abord au côté de son demi-frère, Jean Gaucher, avant de s’associer en novembre 1877. Sous la raison sociale de Gaucher-Bergeron Frères, 12 rue des Creuses, 40 et 41 rue Michelet et 9 rue Badouillère, ils obtiennent un grand prix à l’Exposition universelle de Paris en 1889.
Son fils, Louis Bergeron nait à Saint-Etienne le 30 avril 1881. Le 31 mars 1903, il s’associe à Vital Girodet, fabricants d’armes à Saint-Etienne. La société Bergeron L. et Girodet V. s’installe au 14 rue Chapelon à Saint-Etienne. Ils obtiennent une médaille d’argent à l’Exposition de Liège en 1905, une médaille d’or à Milan en 1906, deux diplômes d’honneur à Londres en 1908 et Bruxelles en 1910, un grand prix à Lyon en 1914.
Durant la Première Guerre mondiale, la société Bergeron-Girodet disparaît. Louis Bergeron est affecté spécial, au service des fabrications militaires à Saint-Etienne. Il sera fabricant d’armes, président de la Chambre syndicale, membre de la Chambre de commerce à partir de 1923 puis secrétaire en 1926, conseiller du commerce extérieur, conseiller municipal de Saint-Etienne en 1930. Enfin, il obtient un Grand prix à l’Exposition de Marseille en 1922. Il expose 3 fusils et un pistolet semi-automatique à l’Exposition régionale des arts décoratifs de Saint-Etienne en 1923.
Après quelques années d’association avec la veuve Girodet, Louis Bergeron, dans les années 1920, s’installe seul, après avoir racheté l’atelier Girodet, rue Chaperon.
- En 1914, en compagnie de monsieur Ferreol, il avait déposé un brevet sous le n° 473.360 pour des « perfectionnements aux fusils sans chiens à canons basculants ». Puis seul, le 24 août 1927, il dépose un brevet pour un « dispositif de fermeture à verrouillage superposé pour fusils de chasse à chiens et hammerless ».
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le tir étant devenu obligatoire dans les écoles, Bergeron développe la production de carabines. Elle représentera jusqu’à 50% de la production dans les années 1950-1970. Bergeron sera concurrencé sur ce marché en particulier par l’arrivée de "Chatin-Manuarm".
Dans son nouvel atelier des 5 et 7 rue Desflaches, où il s’installe vers 1925, Louis Bergeron a aménagé des « sous-ateliers » pour des travailleurs en fenêtre à qui il loue ces emplacements. En échange, les bronzeurs, quadrilleurs, rectifieurs, polisseurs… qui les occupent, travaillent en priorité pour lui. Cette adresse est complétée d’un atelier au 38 rue Lassaigne. Durant la Seconde Guerre et l’occupation, pour éviter d’être totalement sous la botte allemande, la Sté Bergeron fabrique des cycles qu’elle commercialise sous son nom.
Louis Bergeron dépose plusieurs marques :
-« Gallia » le 24 août 1923 (renouvelée les 1er juillet 1938, 26 juin 1953, 11 juin 1968 et 22 septembre 1978)
- « Excel, Excelsior, Fox, Helice-excel, Hélicosport, New-hammerless, Perfect et Perfect-hélice » le 6 octobre 1928 (renouvelées le 5 octobre 1943, sauf Fox)
- « Boy-scout, Francia, Hélice-préfer et Régina » le 13 mai 1932 (renouvelées le 6 mai 1947)
- « Primexcel, Superexcel et Supérior » le 21 mars 1933 (renouvelées le 7 novembre 1947)
- « Alpha, Eva, Nova, Bella et Vedette » le 14 juin 1933 (les trois dernières renouvelées le 30 avril 1948)
- « La scolaire préférée et Préférée » le 24 juillet 1935 (renouvelées le 6 juillet 1950)
- « Excelbloc, Junior, Maxima, Meliora, Spécial rifle, Stepha et Superbloc » le 16 juillet 1937 (renouvelées le 19 juin 1952)
- « Acier comprimé ressué et trempé » au-dessus et au-dessous d’un canon d’artillerie, « Acier nickel chanteclerc » suivi d’un coq, « Inoxychrom, Novo, Petite-scolaire, Pratic, Rex et Steph » le 1er juillet 1938 (renouvelées le 26 juin 1953 et les 11 juin 1968 et 22 septembre 1978 pour Rex et Steph)
- « La francisque » le 5 mai 1942
- un révolver le 31 octobre 1942
- « La préférée championnat et la préférée match » le 17 avril 1948
- « Match » le 28 juillet 1948
- « Fédérale » le 9 juin 1949
- « Le fédéral » le 19 juin 1952
- « Le fusil de France » le 29 mai 1953
- « Promotion » le 10 août 1954.
La société Bergeron est dans les premières en France à employer des pièces en micro-fusion dans la production de série de son modèle de fusil de chasse Fédéral. Pour prouver la solidité de ces pièces, les armes sont éprouvées à 1200 bars de pression, au lieu des 900 bars habituels. La fabrication du Fédéral nécessite 75 opérations de mécanique. Pour le modèle Rex, le bloc de culasse est découpée dans des profilés laminés spécialement sur Saint-Etienne.
A la veille de la Seconde Guerre, Bergeron travaille en sous-traitance pour la Manufacture nationale d’armes de Saint-Etienne. Au lendemain de la guerre, dans le cadre du Plan Marshall, Bergeron obtient des machines-outils de précision et diversifie son activité vers la mécanique de précision.
Dans les années 1950, Bergeron obtient plusieurs places de choix dans les championnats de tir avec ses carabines.
Louis Bergeron est décédé à la Burbanche (Ain, France) le 28 août 1955.
Sa fille Lucienne Bergeron, née à Saint-Etienne le 19 décembre 1914 épouse Philippe Maret en 1936. Vers 1950, la société évolue en nom collectif, associant Louis Bergeron et Philippe Maret. C’est à cette époque que Philippe Maret monte en parallèle, avec d’autres investisseurs et industriels, une société de production de matières plastiques : « La mondiale plastique ». Il s’y produit, entre autres, beaucoup de plaques de couche destinées à l’armurerie stéphanoise.
Le 12 janvier 1960, la société Bergeron dépose un brevet pour « une carabine de tir avec éjecteurs automatiques ».
L’assemblée générale de Bergeron du 17 avril 1961 décide la transformation de la société en SARL.
Nouveau brevet déposé le 10 septembre 1962 pour un « dispositif de montage anti-choc pour carabines, pistolets et autres armes à feu et appareils à charges propulsives, fonctionnant avec la culasse verrouillée ».
Le 14 novembre 1962, dépôt d’un second brevet en compagnie de Jean Duchenet pour un « pistolet d’abattage à répétition, à tige captive, avec chargeur de cartouches ». Le dépôt de la marque « KO » correspondante date du 3 octobre 1962 » (renouvelée le 3 octobre 1977).
En 1966, la Ste Bergeron quitte l’ancien atelier de la rue Desflaches pour s’installer à l’Etrat, dans les dépendances du « château de la Bertrandière ». L’entreprise emploie alors une cinquantaine de personnes. En plus des ses productions d’armes de chasse et de carabines de tir, Bergeron produit un pistolet d’abattage, dont la mécanique est dérivée de la carabine Match, et vers 1975, un fusil hypodermique. Sous le nom de "multipropulseurs", cette activité est cédée à M. Rouanet le 22 mars 2001.
Le 28 décembre 1970 la SARL Bergeron devient SRL associée à la Ste d’Achat, Production et Vente (SACHA) à Paris. Pour faire face aux difficultés du marché, en 1981 elle ajoute au but social de la vente, des articles de sport, de sellerie et des fournitures équestres. Philippe Maret laisse la gérance de l’entreprise à son fils Jean-Paul en 1983.
Bernard Maret nait le 12 août 1940 à Saint-Etienne (union entre Lucienne Bergeron et Philippe Maret). D’abord commercial et technicien de la Ste Bergeron, il en reprend la gérance au début de 1990. Mais face à la situation de plus en plus difficile, l’assemblée générale extraordinaire du 15 novembre 1990 décide la mise en dissolution anticipée et la liquidation de Bergeron. En 1992, travaillant avec les grandes surfaces qui paient avec beaucoup de décalage, Bergeron engendre de grosses difficultés de trésorerie. De plus la législation sur la chasse et les armes devient de plus en plus contraignante. Sans successeurs, Bergeron (et sa quinzaine de salariés) cesse son activité. La liquidation est effective avec l’achèvement de l’année 1993."
Conservateur
"Bergeron, un peu d’histoire…
Jean Bergeron nait à Saint-Etienne le 6 décembre 1850. Armurier, il travaille d’abord au côté de son demi-frère, Jean Gaucher, avant de s’associer en novembre 1877. Sous la raison sociale de Gaucher-Bergeron Frères, 12 rue des Creuses, 40 et 41 rue Michelet et 9 rue Badouillère, ils obtiennent un grand prix à l’Exposition universelle de Paris en 1889.
Son fils, Louis Bergeron nait à Saint-Etienne le 30 avril 1881. Le 31 mars 1903, il s’associe à Vital Girodet, fabricants d’armes à Saint-Etienne. La société Bergeron L. et Girodet V. s’installe au 14 rue Chapelon à Saint-Etienne. Ils obtiennent une médaille d’argent à l’Exposition de Liège en 1905, une médaille d’or à Milan en 1906, deux diplômes d’honneur à Londres en 1908 et Bruxelles en 1910, un grand prix à Lyon en 1914.
Durant la Première Guerre mondiale, la société Bergeron-Girodet disparaît. Louis Bergeron est affecté spécial, au service des fabrications militaires à Saint-Etienne. Il sera fabricant d’armes, président de la Chambre syndicale, membre de la Chambre de commerce à partir de 1923 puis secrétaire en 1926, conseiller du commerce extérieur, conseiller municipal de Saint-Etienne en 1930. Enfin, il obtient un Grand prix à l’Exposition de Marseille en 1922. Il expose 3 fusils et un pistolet semi-automatique à l’Exposition régionale des arts décoratifs de Saint-Etienne en 1923.
Après quelques années d’association avec la veuve Girodet, Louis Bergeron, dans les années 1920, s’installe seul, après avoir racheté l’atelier Girodet, rue Chaperon.
- En 1914, en compagnie de monsieur Ferreol, il avait déposé un brevet sous le n° 473.360 pour des « perfectionnements aux fusils sans chiens à canons basculants ». Puis seul, le 24 août 1927, il dépose un brevet pour un « dispositif de fermeture à verrouillage superposé pour fusils de chasse à chiens et hammerless ».
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le tir étant devenu obligatoire dans les écoles, Bergeron développe la production de carabines. Elle représentera jusqu’à 50% de la production dans les années 1950-1970. Bergeron sera concurrencé sur ce marché en particulier par l’arrivée de "Chatin-Manuarm".
Dans son nouvel atelier des 5 et 7 rue Desflaches, où il s’installe vers 1925, Louis Bergeron a aménagé des « sous-ateliers » pour des travailleurs en fenêtre à qui il loue ces emplacements. En échange, les bronzeurs, quadrilleurs, rectifieurs, polisseurs… qui les occupent, travaillent en priorité pour lui. Cette adresse est complétée d’un atelier au 38 rue Lassaigne. Durant la Seconde Guerre et l’occupation, pour éviter d’être totalement sous la botte allemande, la Sté Bergeron fabrique des cycles qu’elle commercialise sous son nom.
Louis Bergeron dépose plusieurs marques :
-« Gallia » le 24 août 1923 (renouvelée les 1er juillet 1938, 26 juin 1953, 11 juin 1968 et 22 septembre 1978)
- « Excel, Excelsior, Fox, Helice-excel, Hélicosport, New-hammerless, Perfect et Perfect-hélice » le 6 octobre 1928 (renouvelées le 5 octobre 1943, sauf Fox)
- « Boy-scout, Francia, Hélice-préfer et Régina » le 13 mai 1932 (renouvelées le 6 mai 1947)
- « Primexcel, Superexcel et Supérior » le 21 mars 1933 (renouvelées le 7 novembre 1947)
- « Alpha, Eva, Nova, Bella et Vedette » le 14 juin 1933 (les trois dernières renouvelées le 30 avril 1948)
- « La scolaire préférée et Préférée » le 24 juillet 1935 (renouvelées le 6 juillet 1950)
- « Excelbloc, Junior, Maxima, Meliora, Spécial rifle, Stepha et Superbloc » le 16 juillet 1937 (renouvelées le 19 juin 1952)
- « Acier comprimé ressué et trempé » au-dessus et au-dessous d’un canon d’artillerie, « Acier nickel chanteclerc » suivi d’un coq, « Inoxychrom, Novo, Petite-scolaire, Pratic, Rex et Steph » le 1er juillet 1938 (renouvelées le 26 juin 1953 et les 11 juin 1968 et 22 septembre 1978 pour Rex et Steph)
- « La francisque » le 5 mai 1942
- un révolver le 31 octobre 1942
- « La préférée championnat et la préférée match » le 17 avril 1948
- « Match » le 28 juillet 1948
- « Fédérale » le 9 juin 1949
- « Le fédéral » le 19 juin 1952
- « Le fusil de France » le 29 mai 1953
- « Promotion » le 10 août 1954.
La société Bergeron est dans les premières en France à employer des pièces en micro-fusion dans la production de série de son modèle de fusil de chasse Fédéral. Pour prouver la solidité de ces pièces, les armes sont éprouvées à 1200 bars de pression, au lieu des 900 bars habituels. La fabrication du Fédéral nécessite 75 opérations de mécanique. Pour le modèle Rex, le bloc de culasse est découpée dans des profilés laminés spécialement sur Saint-Etienne.
A la veille de la Seconde Guerre, Bergeron travaille en sous-traitance pour la Manufacture nationale d’armes de Saint-Etienne. Au lendemain de la guerre, dans le cadre du Plan Marshall, Bergeron obtient des machines-outils de précision et diversifie son activité vers la mécanique de précision.
Dans les années 1950, Bergeron obtient plusieurs places de choix dans les championnats de tir avec ses carabines.
Louis Bergeron est décédé à la Burbanche (Ain, France) le 28 août 1955.
Sa fille Lucienne Bergeron, née à Saint-Etienne le 19 décembre 1914 épouse Philippe Maret en 1936. Vers 1950, la société évolue en nom collectif, associant Louis Bergeron et Philippe Maret. C’est à cette époque que Philippe Maret monte en parallèle, avec d’autres investisseurs et industriels, une société de production de matières plastiques : « La mondiale plastique ». Il s’y produit, entre autres, beaucoup de plaques de couche destinées à l’armurerie stéphanoise.
Le 12 janvier 1960, la société Bergeron dépose un brevet pour « une carabine de tir avec éjecteurs automatiques ».
L’assemblée générale de Bergeron du 17 avril 1961 décide la transformation de la société en SARL.
Nouveau brevet déposé le 10 septembre 1962 pour un « dispositif de montage anti-choc pour carabines, pistolets et autres armes à feu et appareils à charges propulsives, fonctionnant avec la culasse verrouillée ».
Le 14 novembre 1962, dépôt d’un second brevet en compagnie de Jean Duchenet pour un « pistolet d’abattage à répétition, à tige captive, avec chargeur de cartouches ». Le dépôt de la marque « KO » correspondante date du 3 octobre 1962 » (renouvelée le 3 octobre 1977).
En 1966, la Ste Bergeron quitte l’ancien atelier de la rue Desflaches pour s’installer à l’Etrat, dans les dépendances du « château de la Bertrandière ». L’entreprise emploie alors une cinquantaine de personnes. En plus des ses productions d’armes de chasse et de carabines de tir, Bergeron produit un pistolet d’abattage, dont la mécanique est dérivée de la carabine Match, et vers 1975, un fusil hypodermique. Sous le nom de "multipropulseurs", cette activité est cédée à M. Rouanet le 22 mars 2001.
Le 28 décembre 1970 la SARL Bergeron devient SRL associée à la Ste d’Achat, Production et Vente (SACHA) à Paris. Pour faire face aux difficultés du marché, en 1981 elle ajoute au but social de la vente, des articles de sport, de sellerie et des fournitures équestres. Philippe Maret laisse la gérance de l’entreprise à son fils Jean-Paul en 1983.
Bernard Maret nait le 12 août 1940 à Saint-Etienne (union entre Lucienne Bergeron et Philippe Maret). D’abord commercial et technicien de la Ste Bergeron, il en reprend la gérance au début de 1990. Mais face à la situation de plus en plus difficile, l’assemblée générale extraordinaire du 15 novembre 1990 décide la mise en dissolution anticipée et la liquidation de Bergeron. En 1992, travaillant avec les grandes surfaces qui paient avec beaucoup de décalage, Bergeron engendre de grosses difficultés de trésorerie. De plus la législation sur la chasse et les armes devient de plus en plus contraignante. Sans successeurs, Bergeron (et sa quinzaine de salariés) cesse son activité. La liquidation est effective avec l’achèvement de l’année 1993."
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