Mon canonnier monté Mle 1829
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Les armes du Paléolithique aux Années Folles :: Du Paléolithique à 1830 :: Les armes blanches et de jet
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Mon canonnier monté Mle 1829
Bonjour à toute la bande.
Aujourd'hui, je vous présente une bien belle pièce.
Le Sabre de Canonnier Monté Modèle 1829 :
C’est un sabre troupe.
Il a été fait à la Manufacture Impériale de Châtellerault en Octobre 1856. (8bre 1856)
Arme assez massive, il pèse son poids : 1,90 kg avec le fourreau. Près d’un mètre de long (98 cm)
La lame : épaisse de près d’1 cm au talon, large de 3,2 cm au fort et longue de 85 cm avec une flèche de 8,5 cm.
La poignée est en bois ficelé recouvert de basane noire filigranée de fil de laiton torsadé. Aucun jeu au niveau de la lame.
Le fourreau est en acier, aucun choc ni déformations. Il possède ses deux bracelets avec ses anneaux de bélière, la cuvette est équipée de ses ressorts en battes pour le maintien de la lame. Au bout, un dard arrondi et bien épais.
Pour paraphraser Lino Ventura dans les Tontons Flingueurs : « c’est plutôt une arme d’homme »
Cette arme, je la désirais depuis fort fort longtemps ... mais jusqu'à présent celles que je voyais passer étaient soit hors de portée (parfois plus de 600 euros) soit en triste état, soit incomplètes, soit carrément à l'état d'épave.
J'espère avoir pu communiquer un peu de mon plaisir avec ce très beau sabre resté bien dans son jus et témoin d'un temps ou l'on faisait de très beaux objets.
Maintenant, place à la bête.
L'arme dégainée :
La poignée. Si l’on en croit les différents matricules frappés sur la garde - dont certains ont été surchargés d’une étoile pour les annuler - l'arme a reçu au moins 4 affectations distinctes. Une vie opérationnelle bien remplie :
Le marquage :
Un sabre magnifique, d'un dessin sobre et ample, une arme équilibrée qui possède une aura de solidité et de puissance.
A bientôt
Paul
Aujourd'hui, je vous présente une bien belle pièce.
Le Sabre de Canonnier Monté Modèle 1829 :
C’est un sabre troupe.
Il a été fait à la Manufacture Impériale de Châtellerault en Octobre 1856. (8bre 1856)
Arme assez massive, il pèse son poids : 1,90 kg avec le fourreau. Près d’un mètre de long (98 cm)
La lame : épaisse de près d’1 cm au talon, large de 3,2 cm au fort et longue de 85 cm avec une flèche de 8,5 cm.
La poignée est en bois ficelé recouvert de basane noire filigranée de fil de laiton torsadé. Aucun jeu au niveau de la lame.
Le fourreau est en acier, aucun choc ni déformations. Il possède ses deux bracelets avec ses anneaux de bélière, la cuvette est équipée de ses ressorts en battes pour le maintien de la lame. Au bout, un dard arrondi et bien épais.
Pour paraphraser Lino Ventura dans les Tontons Flingueurs : « c’est plutôt une arme d’homme »
Cette arme, je la désirais depuis fort fort longtemps ... mais jusqu'à présent celles que je voyais passer étaient soit hors de portée (parfois plus de 600 euros) soit en triste état, soit incomplètes, soit carrément à l'état d'épave.
J'espère avoir pu communiquer un peu de mon plaisir avec ce très beau sabre resté bien dans son jus et témoin d'un temps ou l'on faisait de très beaux objets.
Maintenant, place à la bête.
L'arme dégainée :
La poignée. Si l’on en croit les différents matricules frappés sur la garde - dont certains ont été surchargés d’une étoile pour les annuler - l'arme a reçu au moins 4 affectations distinctes. Une vie opérationnelle bien remplie :
Le marquage :
Un sabre magnifique, d'un dessin sobre et ample, une arme équilibrée qui possède une aura de solidité et de puissance.
A bientôt
Paul
St Etienne- Messages : 595
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Localisation : Paris - Pays de Loire
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Superbe, merci de ce partage.
la courbure de ce modèle est particulièrement prononcée.
la courbure de ce modèle est particulièrement prononcée.
freebird- Administrateur
- Messages : 2457
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Re: Mon canonnier monté Mle 1829
superbe .....
si j'en trouve un ... je te rends la révérence ...
si j'en trouve un ... je te rends la révérence ...
3008nato- Messages : 1446
Date d'inscription : 14/12/2015
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Superbe...C'est vraiment une très belle pièce....
Bienheureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière (Audiard)
Corto Maltese- Administrateur
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Jeanghis- Administrateur
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Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Très belle pièce, merci
Je la trouve très harmonieuse
Je la trouve très harmonieuse
Citation de La Momie : "Vous n'aurez pas ma liberté de panser"...
Bébert
Membre UFA
bbrmque- Old Timer
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Re: Mon canonnier monté Mle 1829
salut !
je ne connaissais pas ce modèle "de troupe" qui bien que me paraissant "tardif" : Mre Impériale ....reste un canonnier monté ...d’où l'importante courbure de la lame , pour trancher , sans frapper ... ( car avec des lames droites la vitesse additionnée des deux cavaliers n'aurait pas manqué de désarçonner , ou de casser le bras du cavalier )
- ce sabre de troupe est particulièrement curieux (comme vous l'avez tous remarqué) par le manque de décors habituels de la garde des canonniers montés ....à mon sens ...., et sans sortir les livres .........................
très rare !
bien Paul !
je ne connaissais pas ce modèle "de troupe" qui bien que me paraissant "tardif" : Mre Impériale ....reste un canonnier monté ...d’où l'importante courbure de la lame , pour trancher , sans frapper ... ( car avec des lames droites la vitesse additionnée des deux cavaliers n'aurait pas manqué de désarçonner , ou de casser le bras du cavalier )
- ce sabre de troupe est particulièrement curieux (comme vous l'avez tous remarqué) par le manque de décors habituels de la garde des canonniers montés ....à mon sens ...., et sans sortir les livres .........................
très rare !
bien Paul !
3008nato- Messages : 1446
Date d'inscription : 14/12/2015
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Petite affection pour la poignée avec tous les numéros frappés, puis effacés j'adore ....
Vidocq80
vidocq80- Old Timer
- Messages : 3675
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Age : 69
Localisation : HALLENCOURT 80
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Il est magnifique, digne d'un musée !
Lone Rider- Messages : 819
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 67
Localisation : Belgique
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
bonjour St ETIENNE...
Tu as fort habilement initié le sujet des canonniers montés merci encore...
le réglage intelligent de la fusée sur l'obus de ton canon mm s'il ne s'agit que d'un sabre.....devrait initier "des milliers de réponses étayées sur ce forum "
personnellement , ,j'ai retrouvé et découvert des objets vus "clik clak" et particulièrement qq sabres de CANONNIERS MONTES Mod 1829 que j'ai l'immense plaisir de redécouvrir......
Tu as fort habilement initié le sujet des canonniers montés merci encore...
le réglage intelligent de la fusée sur l'obus de ton canon mm s'il ne s'agit que d'un sabre.....devrait initier "des milliers de réponses étayées sur ce forum "
personnellement , ,j'ai retrouvé et découvert des objets vus "clik clak" et particulièrement qq sabres de CANONNIERS MONTES Mod 1829 que j'ai l'immense plaisir de redécouvrir......
3008nato- Messages : 1446
Date d'inscription : 14/12/2015
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Ciao Nato !
Chers tous.
Je viens de compulser mon "NATO SANS PEINE EN 28 LEÇONS".
Et j'ai fini par comprendre.
L'analogie entre le thème du "Canonnier 1829" et le réglage d'une fusée sur son obus n'est pas, au premier rabord (ni au second, ni au 19 ème) absolument évidente.
La clé tient donc dans cette maxime empreinte de sagesse :
C'est quoi, une fusée ?
Ah ah ! Vaste sujet.
En tant que Chef de Char AMX 13 Honoraire de Réserve Cuvée Very Spéciale Old Pale ... je n'ai souvenance d'avoir expédié, via mon canon de 90 mm Mle F1, que des projectiles traçants idem que perforants à charge creuse et empennés (Vo 950 m/s) munis d'une fusée instantanée, mais de culot et piézo-électrique de surcroît.
En langage vulgaire : moi, j'ai jamais vu la fusée de mes obus.
Et j'ajoute in-petto : ni celle de mes sabres itou.
Je sais, c'est très dur le matin au réveil.
L'abus de paracétamol favorisant le risque d'une cirrhose aigüe et définitive, c'est pas mal de passer au Scotch.
Le résultat sera le même, mais avant, tu passes recta au 7 ème cercle de la clairvoyance intégrale et translucide.
Et c'est bien meilleur.
Bon.
Permettez que je revienne au Sabre de Canonnier Monté.
Je le dis haut et fort : mais qu'attendez-vous donc pour sortir les vôtres ?
En attendant, à votre santé :
"À nos chevaux"
"À nos femmes"
"Et à ceux qui les montent"
"Et par Saint Georges : vive la Cavalerie !"
"Et par Lassalle : Vive les Hussards !"
Chers tous.
Je viens de compulser mon "NATO SANS PEINE EN 28 LEÇONS".
Et j'ai fini par comprendre.
L'analogie entre le thème du "Canonnier 1829" et le réglage d'une fusée sur son obus n'est pas, au premier rabord (ni au second, ni au 19 ème) absolument évidente.
La clé tient donc dans cette maxime empreinte de sagesse :
"Une fusée, les obus, les sabres et les épées en ont tous une"
C'est quoi, une fusée ?
Ah ah ! Vaste sujet.
En tant que Chef de Char AMX 13 Honoraire de Réserve Cuvée Very Spéciale Old Pale ... je n'ai souvenance d'avoir expédié, via mon canon de 90 mm Mle F1, que des projectiles traçants idem que perforants à charge creuse et empennés (Vo 950 m/s) munis d'une fusée instantanée, mais de culot et piézo-électrique de surcroît.
En langage vulgaire : moi, j'ai jamais vu la fusée de mes obus.
Et j'ajoute in-petto : ni celle de mes sabres itou.
Je sais, c'est très dur le matin au réveil.
L'abus de paracétamol favorisant le risque d'une cirrhose aigüe et définitive, c'est pas mal de passer au Scotch.
Le résultat sera le même, mais avant, tu passes recta au 7 ème cercle de la clairvoyance intégrale et translucide.
Et c'est bien meilleur.
Bon.
Permettez que je revienne au Sabre de Canonnier Monté.
Je le dis haut et fort : mais qu'attendez-vous donc pour sortir les vôtres ?
En attendant, à votre santé :
"À nos chevaux"
"À nos femmes"
"Et à ceux qui les montent"
"Et par Saint Georges : vive la Cavalerie !"
"Et par Lassalle : Vive les Hussards !"
St Etienne- Messages : 595
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Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Ah....
Natow a trouvé un camarade de jeux à la hauteur et je m'en félicite !
Pour la formule d'élévation, nous citions aussi les escaliers dans le monde que je fréquentais...
(Je suis malheureusement un béotien en armes blanches, donc je ne sortirais rien de bon de mon chapeau)
Natow a trouvé un camarade de jeux à la hauteur et je m'en félicite !
Pour la formule d'élévation, nous citions aussi les escaliers dans le monde que je fréquentais...
(Je suis malheureusement un béotien en armes blanches, donc je ne sortirais rien de bon de mon chapeau)
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
CLOSDELIF- Administrateur
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Re: Mon canonnier monté Mle 1829
Très belle pièce, effectivement: heureux homme !
En ce qui concerne l'explication donnée par notre ami NATO à la "courbure" des sabres, elle est souvent exprimée de-ci de-là, mais j'émets quelques petites réserves à ce propos (je pense que NATO ne m'en voudra pas );
En effet les "lattes" des "gros frères", comprendre la cavalerie lourde (les cuirassiers) ont des sabres à lames "droites" et non "courbes"; Et pourtant "l'énergie" fournie par la combinaison "cheval lourd" et "cavalier lourd" (poids de l'homme, généralement de haute stature, et équipement, comme la cuirasse) font que le choc est plus important que dans le cas de "cavaliers légers";
De même, la "lame droite" est utilisée depuis longtemps par les cavaliers, dont la "puissance" est liée au choc de rupture qu'est censé représenter et fournir la "charge" (sachant que celle-ci, selon les époques, n'a pas toujours, loin de là, était effectuée au "galop" mais c'est une autre "histoire", des plus intéressante d'ailleurs).
Les "épées fortes" utilisées précédemment étaient à lame droite (j'aimerai bien d'ailleurs en posséder une, et j'ai failli plusieurs fois réaliser mon rêve ...ça viendrai, je l'aurai, un jour, je l'aurai).
L'apparition de la lame "courbe" en Europe de l'Ouest est directement liée à la venue de troupes de cavalerie légère venant de l'Europe de l'est, les fameux "houzars" ou "hussars".
Et, schématiquement, une tradition s'est fait jour, attribuant à la "cavalerie légère" ou aux troupes montées (artillerie, ...) un sabre à lame courbe, et à la "cavalerie lourde" les lames "droites", plus traditionnelles.
Enfin, bon, ce n'est que j'en ai retiré de mes lectures, mais je peux, bien entendu, me fourvoyer
En ce qui concerne l'explication donnée par notre ami NATO à la "courbure" des sabres, elle est souvent exprimée de-ci de-là, mais j'émets quelques petites réserves à ce propos (je pense que NATO ne m'en voudra pas );
En effet les "lattes" des "gros frères", comprendre la cavalerie lourde (les cuirassiers) ont des sabres à lames "droites" et non "courbes"; Et pourtant "l'énergie" fournie par la combinaison "cheval lourd" et "cavalier lourd" (poids de l'homme, généralement de haute stature, et équipement, comme la cuirasse) font que le choc est plus important que dans le cas de "cavaliers légers";
De même, la "lame droite" est utilisée depuis longtemps par les cavaliers, dont la "puissance" est liée au choc de rupture qu'est censé représenter et fournir la "charge" (sachant que celle-ci, selon les époques, n'a pas toujours, loin de là, était effectuée au "galop" mais c'est une autre "histoire", des plus intéressante d'ailleurs).
Les "épées fortes" utilisées précédemment étaient à lame droite (j'aimerai bien d'ailleurs en posséder une, et j'ai failli plusieurs fois réaliser mon rêve ...ça viendrai, je l'aurai, un jour, je l'aurai).
L'apparition de la lame "courbe" en Europe de l'Ouest est directement liée à la venue de troupes de cavalerie légère venant de l'Europe de l'est, les fameux "houzars" ou "hussars".
Et, schématiquement, une tradition s'est fait jour, attribuant à la "cavalerie légère" ou aux troupes montées (artillerie, ...) un sabre à lame courbe, et à la "cavalerie lourde" les lames "droites", plus traditionnelles.
Enfin, bon, ce n'est que j'en ai retiré de mes lectures, mais je peux, bien entendu, me fourvoyer
TALLYHOO, TALLYHOO !
Jeppesen- Messages : 2708
Date d'inscription : 11/09/2017
Age : 74
Localisation : Haut de Seine (92)
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
lame courbe = cavalerie légère => coupe contre des adversaires non cuirassés; (inspiration cimeterre)
lame droite = cavalerie lourde => estoc contre des adversaires cuirassés. (inspiration forte épée)
ça, j'avais intégré depuis longtemps
Mais je découvre que les troupes montées (artillerie) sont assimilées à de la cavalerie légère, ce qui explique alors cette courbure de sabre. Merci.
Question subsidiaire : attendais-t-on réellement d'un artilleur monté qu'il utilise son sabre au combat?
lame droite = cavalerie lourde => estoc contre des adversaires cuirassés. (inspiration forte épée)
ça, j'avais intégré depuis longtemps
Mais je découvre que les troupes montées (artillerie) sont assimilées à de la cavalerie légère, ce qui explique alors cette courbure de sabre. Merci.
Question subsidiaire : attendais-t-on réellement d'un artilleur monté qu'il utilise son sabre au combat?
freebird- Administrateur
- Messages : 2457
Date d'inscription : 04/01/2015
Age : 55
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
A mon avis: pas vraiment !
la protection des pièces d'artillerie, à l'époque, était généralement assurée par de l'infanterie
Je ne sais pas si les "canonnier" étaient assimilés à la "cavalerie légère", mais ce qui est sûr, c'est qu'ils n'étaient pas assimilés à la "cavalerie lourde"...et donc logiquement...sabres à lames courbes ?
L'influence de la lame courbe pour la cavalerie légère en Europe Occidentale ne vient pas du "cimeterre", mais bien d'Europe de l'Est (Hongrie, etc...);
Que ceux-ci aient été inspirés par le "cimeterre" oriental, possible, mais pas certain. Mais n'oublions pas que la forme de la lame est très différente.
Par contre l'influence orientale sera nette après la "Campagne d’Égypte" de Bonaparte (pas encore "Napoléon"); certains sabres verront leur courbe s'accentuer très fortement, et leurs lames être beaucoup plus "aiguisées".
Et surtout, la poignée de ces sabres va être fortement influencée, chez les français tout d'abord, puis ensuite dans le reste de l'Europe, particulièrement chez les anglais et les "allemands", et par la suite jusqu'aux USA.
La "mode" était lancée, et a perdurée longtemps !
la protection des pièces d'artillerie, à l'époque, était généralement assurée par de l'infanterie
Je ne sais pas si les "canonnier" étaient assimilés à la "cavalerie légère", mais ce qui est sûr, c'est qu'ils n'étaient pas assimilés à la "cavalerie lourde"...et donc logiquement...sabres à lames courbes ?
L'influence de la lame courbe pour la cavalerie légère en Europe Occidentale ne vient pas du "cimeterre", mais bien d'Europe de l'Est (Hongrie, etc...);
Que ceux-ci aient été inspirés par le "cimeterre" oriental, possible, mais pas certain. Mais n'oublions pas que la forme de la lame est très différente.
Par contre l'influence orientale sera nette après la "Campagne d’Égypte" de Bonaparte (pas encore "Napoléon"); certains sabres verront leur courbe s'accentuer très fortement, et leurs lames être beaucoup plus "aiguisées".
Et surtout, la poignée de ces sabres va être fortement influencée, chez les français tout d'abord, puis ensuite dans le reste de l'Europe, particulièrement chez les anglais et les "allemands", et par la suite jusqu'aux USA.
La "mode" était lancée, et a perdurée longtemps !
TALLYHOO, TALLYHOO !
Jeppesen- Messages : 2708
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Age : 74
Localisation : Haut de Seine (92)
Re: Mon canonnier monté Mle 1829
En effet, les artilleurs ne comptaient pas vraiment sur leurs armes blanches pour leur défense.
Il y avait toujours un ou deux bataillons d'infanterie pas loin au cas ou ...
Sans quoi, ils avaient de la ressource en cas d'attaque par l'ennemi cavalerie ou infanterie.
Avec leurs canons, ils pouvaient expédier des boulets ramés ou chainés, projectiles beaucoup usités dans la marine, mais toujours utiles sur le terrain.
Il avaient surtout les grappes de biscaïens qui agissaient à la manière d'un énorme coup de chevrotines.
Plus tard sont arrivées les boîtes à mitraille. Le Général Bonaparte les a utilisés en plein Paris le 13 Vendémiaire An IV pour réprimer uneinsurrection manif royaliste à Saint Roch ... plus de 300 victimes.
Maintenant, la forme des sabres est une longue histoire faite autant d'héritage que de coutume et de pratique.
La cavalerie légère moderne apparaît avec les huszárs hongrois au XVe siècle, c'est une milice levée par le roi pour contrer les envahisseurs Turcs. Ils seront incorporés en France dans les armées royales dès 1720.
Les houzards importeront partout leur style d'équipement et d'armement : chevaux de petite taille, bonnets en fourrure, veste et pantalons ajustés, bottes spécifiques, sabres très courbes.
Sous la Restauration, les artilleurs montés souhaitaient un sabre réglementaire.
On leur donna le sabre de Cavalerie Légère Mle 1822, mais rapidement il s'avéra trop long, et sa garde enveloppante trop encombrante.
C'est pourquoi on leur fournit un sabre intermédiaire entre le Briquet du fantassin et le sabre de Cavalerie.
Le Sabre de Canonnier Monté Mle 1829 était né : une lame 15 cm plus courte que celle du 1822 et plus courbe, un fourreau métallique pour supporter les mouvements d'un cheval et une poignée sans branches de garde comme sur les Briquets.
La lame courbe permet une escrime plus variée qu'une lame droite : coups de pointe (d'estoc) et aussi coups de taille.
Très rapidement, le sabre des canonniers devint un attribut porté avec fierté, bien plus qu'une arme de combat.
D'autant qu'ils recevaient également un mousqueton spécifique, bien plus commode pour faire feu à courte distance.
A bientôt
Il y avait toujours un ou deux bataillons d'infanterie pas loin au cas ou ...
Sans quoi, ils avaient de la ressource en cas d'attaque par l'ennemi cavalerie ou infanterie.
Avec leurs canons, ils pouvaient expédier des boulets ramés ou chainés, projectiles beaucoup usités dans la marine, mais toujours utiles sur le terrain.
Il avaient surtout les grappes de biscaïens qui agissaient à la manière d'un énorme coup de chevrotines.
Plus tard sont arrivées les boîtes à mitraille. Le Général Bonaparte les a utilisés en plein Paris le 13 Vendémiaire An IV pour réprimer une
Maintenant, la forme des sabres est une longue histoire faite autant d'héritage que de coutume et de pratique.
La cavalerie légère moderne apparaît avec les huszárs hongrois au XVe siècle, c'est une milice levée par le roi pour contrer les envahisseurs Turcs. Ils seront incorporés en France dans les armées royales dès 1720.
Les houzards importeront partout leur style d'équipement et d'armement : chevaux de petite taille, bonnets en fourrure, veste et pantalons ajustés, bottes spécifiques, sabres très courbes.
Sous la Restauration, les artilleurs montés souhaitaient un sabre réglementaire.
On leur donna le sabre de Cavalerie Légère Mle 1822, mais rapidement il s'avéra trop long, et sa garde enveloppante trop encombrante.
C'est pourquoi on leur fournit un sabre intermédiaire entre le Briquet du fantassin et le sabre de Cavalerie.
Le Sabre de Canonnier Monté Mle 1829 était né : une lame 15 cm plus courte que celle du 1822 et plus courbe, un fourreau métallique pour supporter les mouvements d'un cheval et une poignée sans branches de garde comme sur les Briquets.
La lame courbe permet une escrime plus variée qu'une lame droite : coups de pointe (d'estoc) et aussi coups de taille.
Très rapidement, le sabre des canonniers devint un attribut porté avec fierté, bien plus qu'une arme de combat.
D'autant qu'ils recevaient également un mousqueton spécifique, bien plus commode pour faire feu à courte distance.
A bientôt
St Etienne- Messages : 595
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Jeanghis- Administrateur
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